Longe un jour, longe toujours

Pour en revenir au sujet initial...

Hier, sur le terrain, miracle : au lieu de chercher à se défiler, comme à son habitude, Jules était d'humeur joueuse

Seul problème : comment suivre les copains qui gambadent, quand on est bloqué par la longueur de la longe ???

Solution : on enlève la longe !!!

Eh oui : pendant presque toute la séance, le Jules était en liberté (juste remis la longe à la fin, quand la tentation de partir sur les traces de sa copine qui avait quitté les lieux s'est faite un peu trop forte). Et il en a bien profité, mais sans excès : toujours à distance raisonnable, et revenant au rappel sans se faire prier.

Maintenant, j'en suis bien consciente, le plus dur reste à faire : ne pas brûler les étapes, pour éviter une régression, savoir me contenter de ce micro-progrès (hénaurme, quand même !), continuer à le mettre en longe quand personne n'est là pour m'aider en cas de problème...

Un grand merci, donc, à tous les membres du groupe, qui m'ont permis de résister à la tentation de ne pas lâcher Jules du regard... en le "surveillant" activement, et en me rassurant dès que je l'avais "perdu" – à 3m dans mon dos, le plus souvent

A ce propos, j'essaie de suivre vos conseils, ceux de Sandra en particulier. Comme on ne se refait pas, j'ai toujours du mal à ne pas "surveiller" Jules à la maison... en me demandant quelle bêtise il peut bien être parti faire. Mais... je ruse : quand je vais voir dans une autre pièce pour savoir où il est, je trouve un prétexte (qqch à ranger, un cendrier à vider...). C'est idiot, mais j'ai l'impression qu'ainsi, le Jules se sent moins "fliqué" – et que, du coup, il est bien plus cool. Que vous en semble ???

ah oui hier j'ai été très heureuse de voir jules rester das les "parages"
et jouer avec baïa.

Mais surtout! surtout! cath venir a toi quand tu allais aux appareils,
car il a su à ce moment là, laisser ce qui faisait pour te rejoindre.

Seule petite remarque, bon on te l'a bien dit là bas,
et en plus c'est u lieu sécurisé où tu peux apprendre encore plus,
essayer lors du rappel (par mouvement) de diriger tes épaules vers là où tu vas et de ne pas trop te tourner,
on regarde, on te dit sa progression on est là pour t'aider.

pour le "flicage", c'est déjà mieux, mais ton corps tout ton être dit ce qu'il fait à jules,
n'oublie pas
essaye vraiment de la laisser faire "sa" vie.
pour TOI pour LUI.

bises et caresse à jules

Cath a écrit: Comme on ne se refait pas, j'ai toujours du mal à ne pas "surveiller" Jules à la maison... en me demandant quelle bêtise il peut bien être parti faire. Mais... je ruse : quand je vais voir dans une autre pièce pour savoir où il est, je trouve un prétexte (qqch à ranger, un cendrier à vider...). C'est idiot, mais j'ai l'impression qu'ainsi, le Jules se sent moins "fliqué" – et que, du coup, il est bien plus cool. Que vous en semble ???

Sur un autre sujet, je t'avais fait la remarque que tu étais trop sur le dos de Jules. Tu m'avais répondu que tu le laissais faire sa vie dans la maison. Avec le temps, on peut s'apercevoir que tu es bien trop sur son dos à vouloir toujours surveiller où il est.

Mème en faisant semblant, je t'assure que Jules sait très bien que tu le fliques, question de dégagements demolécules émotionnelles;
Jouer la comédie, c'est pas trop le truc qui marche avec les animaux, leur canal de communication sensoriel est bien trop subtil,
détents toi..

C'est vrai que, quand je ne sais pas où il est (=pas là où il est d'habitude à cette heure), je me demande toujours quelle bêtise il est en train de faire... et que souvent, de fait, je le retrouve sur le canapé, ou en train de bouffer Dieu sait quoi !

Mais j'essaie – si, si ! – de le surveiller le moins possible, et... d'être un peu moins b...lique : penser à fermer les portes, ne laisser traîner ni bouffe ni kleenex, etc.

Par chance, il a le bon goût de se désintéresser du linge qui sèche, et... d'adorer que je le brosse quand il s'est roulé dans le jardin et qu'il a le poil plein de mousse, de feuilles mortes ou de fleur de pin.

A part ça, ce matin, super promenade (en longe) : on a exploré un nouveau coin de forêt, il a fureté reniflé partout, pratiquement pas tiré (sauf un peu au départ), croisé d'autres promeneurs dans le calme, et... fait 4 ou 5 fois plus de trajet que moi. Je crois que cet après-midi, je n'aurai pas à me demander où il est : ce sera

Voilà c'est tout a fait ça!

A toi de ne plus laisser trainer les choses,
et ainsi progresser petit a petit vers le respect mutuel.

car ce respect passe aussi par laisser son chien faire sa vie sans avoir un spectateur
dans les parages hihihi

En somme, je fais des micro-progrès ???

Euh... question subsidiaire : et quand (dans la maison ou au jardin : en promenade ou sur le terrain, c'est OK) c'est Jules qui me regarde, dois-je
- me sentir fliquée
- l'ignorer
- essayer de comprendre ce qu'il veut
- ...
Bref, que faire ???

Tout dépend du contexte immédiat et de ce que tu veux dire par "c'est OK".Est-ce que tu veux dire que tu as déjà obtenu un résultat espéré (comme s'il a renoncé à faire quelque chose ou accepté de faire quelque chose)?

Quand tu ne sais pas ,tu ignores et tu observes .....en essayant de comprendre

Quand Platon me regarde avec insistance quand il remarque que je vais prendre la voiture .Alors je lui donne l'information adéquate selon mon intention de l'emmener ou non .Je lui montre la laisse ou je lui dis "tu gardes la maison ,tu m'attends ,je reviens "
S'il espère un truc à manger j'ignore si je ne veux rien lui donner .
Parfois je prends une précaution comme dire de ne pas toucher :par exemple quand je vais vite cueillir de la ciboulette ou du persil ....parce que si je ne dis rien il peut décider de piquer le truc dont l'odeur ne peut pas lui échapper ( si j'oublie ça sera piqué une fois sur deux, si j'y pense ,jamais .)
Quand la raison m'échappe il m'arrive de dire "je t'aiiiiiime ,tu es le plus beau"

Voulais juste dire que, en promenade ou sur le terrain, ça me semble plutôt bien qu'il me regarde, dans la mesure où il est censé faire attention à mes déplacements...

Chez moi, quand je comprends (manger, sortir...), pas de pb, c'est oui ou c'est non, mais je sais quoi dire et/ou quoi faire. Mais il y a des moments où je ne sais absolument pas pourquoi il me regarde, ni ce qu'il attend... à supposer qu'il veuille autre chose qu'un "mais oui, tu es mon chien chéri". Ce que je ne manque pas de lui dire, à toutes fins utiles !

à supposer qu'il veuille autre chose qu'un "mais oui, tu es mon chien
chéri". Ce que je ne manque pas de lui dire, à toutes fins utiles !

on ne se refait pas

je remarque que ma femelle Ginger, en promenade, me regarde trop. en fait, elle attend mon approbation avant de faire quoi que ce soit. elle manque d'autonomie comme je vous le disais ailleurs.
j'évite donc de la regarder et détourne même le regard quand elle me pose une question muette : "je fais bien maman ?" à elle de savoir que si je ne dis rien, elle fait comme elle veut et doit faire ses propres choix.

d'autre part étant peu sure sur mes jambes, je regarde toujours bien où je mets les pieds. or Ginger est toujours collée à mes pieds et doit donc avoir l'impression que je l'observe en permanence. on fait ce qu'on peut

je ne sais pas si mon expérience peut t'être utile...

Jules devient de plus en plus autonome...

Cette semaine, par deux fois, je l'ai lâché en promenade, dans un secteur a priori sans trop de danger. Et ça s'est globalement bien passé... malgré, la seconde fois, une petite visite dans le camping, via un trou dans la clôture ! Pas très rassurée (et si un gosse prenait peur de ce chien "errant" ?), mais... le Jules n'a décidément pas une tête à faire peur... En fait, je crois qu'il était encore plus inquiet que moi : il me voyait bien, juste de l'autre côté du grillage, mais il ne savait plus par où me rejoindre, et a tourné 5 minutes autour des bungalows avant de retrouver le passage...

Et ce matin, nouvelle séance sur le terrain en libre. Du coup, Jules a un peu moins supporté les "attentions" d'Averell... j'ai l'impression que, quand il n'est plus attaché, il est moins passif. Il a même osé, de temps en temps, grogner et/ou aboyer ! Il faut dire qu'il a été bien aidé par Velours qui, trouvant sans doute Jules encore trop timide, s'est chargé d'expliquer de façon un peu plus musclée les bonnes manières à Averell.

Mais vraiment, voir Jules folâtrer à distance raisonnable, s'intéresser aux autres, venir au rappel, commencer à se défendre...
Même s'il a encore (et moi, donc !) des progrès à faire, quel bonheur