Chien visiteur

En parlant d'assertivité... J'avoue que je n'avais toujours pas compris ce que vous vouliez dire.

J'ai entendu un coach en développement personnel l'expliquer. Et enfin ça a fait tilt !

Ni hérisson, ni paillasson ! Respect de soi et de l'autre !

Ai je bien compris cette fois ?

Kes a écrit:En parlant d'assertivité... J'avoue que je n'avais toujours pas compris ce que vous vouliez dire.

J'ai entendu un coach en développement personnel l'expliquer. Et enfin ça a fait tilt !

Ni hérisson, ni paillasson ! Respect de soi et de l'autre !

Ai je bien compris cette fois ?

En fait, c'est l'affirmation de soi tout en respectant l'autre.

Cath a écrit:Le problème, c'est quand, manifestement, le chien subit les caresses, papouilles, etc. D'abord, il n'est pas heureux. Ensuite, un jour ou l'autre, il risque d'en avoir vraiment marre, et de se rebiffer... Enfin, quel "plaisir" peut-on prendre à imposer des caresses à un chien qui essaie de les fuir ???

Franchement, en ce domaine, je ne connais qu'un truc plus absurde : les "scolaires" que l'on conduit par classes entières dans les maisons de retraite, histoire de "distraire" les "vieux" et d'apprendre aux enfants... quoi, au juste ?

Je rebondis sur tes propos pour le replacer dans la discussion sur l'assertivité.

Pardon pour cette phrase choc mais on traite nos anciens comme on traite nos chiens, et inversement.
Avec les meilleurs sentiments du monde, on met un point d'honneur à s'occuper d'eux en tout point, "pour leur bien". On se coupe les cheveux en 4 pour penser à leur place à chaque instant....Je suis sûre que vous avez mille exemples en tête.
D'où cette phrase, que j'ai si souvent entendu, de la part des maîtres comme des équipes soignantes (ou accompagants): "Mais de quoi se plaignent-ils???"
sentiment étrange teinté de colère, d'impuissance, de découragement et de culpabilité au fond.
En faisant TOUT pour l'autre, quelle soit la méthode, on n'est pas soi-même et on n'écoute pas l'autre. On ne respecte ni soi ni l'autre.
L'autre finit donc par ne plus prendre d'initiative, n'a plus l'habitude de penser, de faire des choix, même tout simples. seules possibilités: ronchonner, ignorer, faire la sourde oreille.. ou faire semblant, pour ne pas provoquer ni colère ni pitié.

Combien de personnes âgées dépressives? Combien de chiens dépressifs dans notre société? Quelle place véritable pour eux ?
L'assertivité à mes yeux, c'est se connaître et s'accepter, reconnaître que l'autre est différent et acceptable comme il est aussi. Seul moyen d'aporter réellement quelque chose à l'autre, de recevoir pour soi; se sentir utile et laisser à l'autre la capacité de nous aider aussi.

Pour les échanges intergénérationels, à travers les projets que j'ai eu l'occasion de mettre en place, la seule chance pour que ça "colle", de créer réellement du lien... c'est de laisser les gens se découvrir le plus naturellement du monde. Ne jamais forcer le contact. Annoncer "l'objectif": on est là pour se rencontrer, apprendre à se connaître, c'est tout. Et laisser la liberté à l'autre de s'échapper et/ou de ne pas revenir à la prochaine rencontre
Je crois sincèrement que l'esprit de la méthode Dédé peut s'appliquer à tous les êtres vivants, et puis que c'est la manière la plus sûre de vivre ensemble en étant heureux

Tu as exactement illustrer le méthode, l'esprit Dédé et les similitudes avec nos vieux son t frappantes..