Jules se révèle

Toss a écrit: Tu n'envisages pas pour lui une reconversion dans le Guide du Rou..rd ?

Si, faut juste qu'on discute encore : il est dur en affaires, et moi, je veux quand même un % correct sur ses gains...

Négocie bien ! Il a déjà pris les devants



Désolée.. j'ai pas pu résister .....

MDR ! décidément, faut que je le surveille, mon Jules...

Sevbe :

J'ai pensé à toi Cath quand j'ai remis la main sur ce post

https://chienlibre.forumsactifs.com/t138-frustrations

Merci ! viens de lire, très instructif pour moi.

Le fait est que l'est pas souvent frustré, le Jules.
Mais là, je commence à lui demander de rester plus près de moi, sur le terrain comme en promenade, et... ça commence à venir.

Ne reste plus qu'à le convaincre que c'est agréable, une caresse...

Cath a écrit:Ne reste plus qu'à le convaincre que c'est agréable, une caresse...

Un grand merci à Dryade qui, le week-end dernier, a su expliquer
- à Jules, qui a tout compris, qu'en effet, c'est super-chouette de se faire caresser
- à moi, qui ai encore de gros progrès à faire, comment m'y prendre pour que la caresse soit vraiment agréable

Jules chez le véto

Cet après-midi, visite annuelle chez le vétérinaire, pour rappel de vaccin et vermifuge.
Bon, ça tombait bien : ce week-end, sur le terrain, on avait travaillé rester sur la table le temps d'un examen, et Nadine nous avait montré comment tenir un chien en laisse...

Prudente, je suis arrivée un peu en avance, pour avoir le temps de faire un petit tour-pipi avant de rentrer dans la salle d'attente.
Jules en laisse, ce qui ne lui arrive pratiquement jamais (quand on part en promenade, je me contente de raccourcir la longe le temps d'arriver dans la forêt). Eh bien, l'a reniflé partout, "marqué" abondamment, mais... pas tiré !

Premier exercice, en arrivant dans le cabinet : monter sur la balance (un plateau à ras du sol). Un peu dur d'y rester sans bouger, mais bon, vu qu'on le lui demandait gentiment...

Après, il a fallu patienter un bon quart d'heure : quand il a vu que je restais assise, le Jules s'est tranquillement posé à mes pieds, en attendant la suite des événements.

Puis en consultation : le temps que je dise ouf, le véto avait papouillé le Jules, et en avait profité pour le soulever du sol et le poser sur sa table d'examen. Pas bronché d'un poil, mais pas paniqué pour deux sous, s'est laissé triturer les oreilles, ouvrir le bec pour regarder les dents, apparemment à peine senti la piqûre, et puis, comme c'était quand même un peu haut, il a jugé plus prudent d'attendre que le véto le redescende, au lieu de sauter.

Et comme, après, il a eu droit à deux biscuits à la seule condition de faire le tour du bureau pour aller les chercher (lui, il trouvait plus simple de poser les patounes sur le bureau pour attraper par dessus...), le Jules en a déduit que le véto, c'était un mec très sympa !

Naturellement, on en a profité pour lui laisser une carte de Barraband...
Vu que le Jules avait été sage comme une image et cool dans ses baskets, ça lui fera une bonne pub

Bravo jules !

Entre le week-end de Pâques et celui du 1er mai, ma mère vient de passer une dizaine de jours chez moi...

Elle trouve que Jules a changé !!! De son point de vue,
- il a enfin "posé ses valises" à la maison (trado, selon moi : il est nettement plus calme !)
- il est de plus en plus "vieux garçon" (disons qu'on a établi des tas de "rites" auxquels il semble très attaché)
- maintenant, "il comprend tout ce qu'on lui dit" (moi je crois qu'il a toujours compris, dès le début ; mais maintenant, il veut bien en tenir compte, la plupart du temps...)

Bon, il sait toujours qu'avec Mamie gâteau, il suffit d'insister un peu... et il ne s'en prive pas. Tous les matins, il venait donc quémander quelques bouts de pain grillé/beurre/marmelade d'orange... alors qu'avec moi, il ne demande jamais rien au p'tit déj !
Mais à table (midi/soir), il suffit de lui dire "après" pour qu'il attende patiemment le retour à la cuisine et ce qui ne manquera pas de tomber de notre assiette dans sa gamelle.
Et "c'est fini, y en a plus" le renvoie direct dans son panier... jusqu'au plat suivant.

Sinon, des amis sont venus prendre un pot : il a été super-sage, venu dire bonjour, vaguement tenté de nous apitoyer, et regagné tranquillement ses pénates après avoir constaté qu'on l'ignorait.

Le matin, en fin de promenade, on allait chercher le journal pour ma mère. Je le laissais attaché (en longe, mais avec juste 2m de libre) à l'extérieur du magasin, à un endroit où il ne gêne pas et ne risque rien : "tu attends, je reviens", et je le retrouvais 3 mn après reniflant Dieu sait quoi, ou assis en attendant la suite des événements.

Et un jour, j'ai profité de la présence de ma mère pour aller déjeuner à Bordeaux avec des amis. Partie vers 11h, revenue vers 17h : paraît qu'il a été tout mimi tout gentil en mon absence, a dégagé quand ma mère a voulu passer un coup de balai, et est venu se faire brosser en rentrant du jardin... où il s'était, selon son habitude, roulé dans la fleur de pin...

bonnes petites nouvelles!
il progresse ton loulou...il coopère mieux maintenant, il montre plus d'écoute...la relation s'intensifie et ce n'est pas fini!
c'est important de voir tout ce qu'il fait de bien!

d'ailleurs, on s'en rend compte sur le terrain, depuis que tu lui demandes de rester dans le groupe, il trouve sa place, se pose davantage, arrive tout content quand tu le rappelles...et du coup, Eris s'en occupe beaucoup moins!!
comme quoi, elle sait se faire entendre quand c'est justifié et ne se manifeste pas quand il n'y a pas de raison!

douces caresses à ton tendre!!

doggy a écrit:comme quoi, elle sait se faire entendre quand c'est justifié et ne se manifeste pas quand il n'y a pas de raison!

Oh, ça, je n'en ai jamais douté...
Contrairement à Jules, qui "répond" de plus en plus quand la réprimande d'Eris n'est pas de son goût !

Jules et ses copines

Hier, promenade dans un quartier calme que Jules affectionne particulièrement : comme il n'y a quasiment pas de passage, et qu'il a de plus en plus tendance à suivre le trottoir en rasant les clôtures des jardins, je peux lui laisser jusqu'à 5 m de longe sans problème, ce qui lui permet de fureter un peu en avant de moi.
Quand soudain, j'entends un "eh, mais c'est Jules ! bonjour, toi..."
Explication : on se trouvait devant la nouvelle maison d'un ancien voisin, qui a déménagé il y a un an environ.
On s'arrête, caresse à Jules, je commence à papoter avec ledit voisin, le chien se couche en attendant que ça passe... quand soudain, arrive Capucine, la chienne du voisin. Pas d'excitation ni d'aboiement, mais un trognon de queue tout frétillant, et des truffes qui se frottent à travers le portail : un peu surpris, mais tout content, le Jules, de revoir sa copine !

Et ce matin, en partant, on croise une dame qui rentrait de promener sa chienne, autre copine de Jules.
Pas le te temps de dire ouf, que la brave dame dit à Jules : "tu veux dire bonjour à Bambi ?" et... ouvre la portière de sa voiture, dans laquelle la chienne se trouvait encore.
Là, je l'avoue, j'ai quand même eu la trouille : mon chien n'est pas du genre agressif, et la Bambi non plus, mais enfin, qu'allait-elle dire/faire s'il voulait monter dans "sa" voiture ???
Eh bien, ça s'est très bien passé : le Jules a juste posé les antérieurs sur le rebord, histoire d'être à hauteur de truffe, bisoux calmos, et on redescend !

Super !

Quel dragueur ce Jules

tu me retires les mots de la bouche... j'étais en train d'écrire la même chose

au tombeur !

Pour la petite histoire :
1°) Jules est castré
2°) il drague aussi les chiens : demandez à Platon, et quelques autres...
3°) moi je décline toute responsabilité, je l'ai récupéré il avait déjà 2 ans... et, apparemment, un passé de séducteur !!!

Et oui... un charmeur "toutes catégories"

Trop, c'est trop !

Ce matin, coup de fil "publicitaire". Un de plus...
Comme d'hab, je décroche (bien que sans illusion : appel masqué...), je dis que pas intéressée, je raccroche.
Et là, le gag : le téléphone re-sonne, je re-décroche, j'entends des conversations (apparemment, la plate-forme d'appel) en bruit de fond... mais personne au bout du fil.
Je raccroche donc, et dix secondes après, re-belote !
Et ça, une bonne douzaine de fois.

Eh bien, au bout du 4ème ou 5ème appel, le Jules - qui, retour de promenade, roupillait sur mon lit - a jugé que ces sonneries intempestives (il y a un 2nd poste sur la table de chevet) le dérangeaient, et... l'a fait savoir, en aboyant de plus en plus copieusement à chaque dring !

Quand je pense que, les 6 premiers mois, j'ai cru qu'il ne savait pas aboyer...

Maintenant, il est décidément "chez lui" : comme il a plutôt bon caractère, il n'en abuse pas, et fait plutôt fête aux visiteurs.
Mais il y a quand même des choses qu'il ne supporte pas :
- le téléphone abusif, donc (c'est la 2nde fois qu'il me fait le coup, dans des circonstances assez semblables - sauf que la 1ère fois, j'avais râlé, alors que là, je ne disais rien)
- les camions de ramassage des ordures (mais il commence à s'y faire : il n'aboie plus qu'un coup sur deux...)
- les gens qui s'arrêtent devant la maison, pour quelque raison que ce soit
- certains passants (poilus ou bipèdes) dont la tête, Dieu sait pourquoi, ne lui revient pas
- les voisins qui n'aiment pas les chiens (les autres, il leur dit gentiment bonjour, mais ceux-là, il leur aboie dessus avec délectation)
- et, bien sûr les chats, surtout un qui le nargue de l'autre côté du grillage et a le culot de venir (tôt le matin, quand on dort encore) faire ses crottes dans le jardin

Eh oui : ce pauvre Jules, chez moi, il a vraiment une vie de chien !

Vite, que je touche du bois : en ce moment, que de bonnes surprises !

Dimanche d'abord, sur le terrain : après avoir dû lâcher 2 fois la longe "en catastrophe" pour éviter les sacs de noeuds, j'ai tenté – avec l'accord de Nadine – de la laisser traîner au sol...
Et le Jules – qui, d'habitude, s'arrange toujours pour s'arrêter juste 15-20 cm avant le bout de mes doigts – a commencé à aller avec les copains, mais sans chercher à filer, répondant bien au "demi-tour" et... en revenant spontanément toutes les 5-10 minutes se frotter à moi pour une caresse, avec un regard du genre "t'as vu, si je suis gentil et sage ?"
Après quoi, s'enhardissant un peu plus, il a filé vers la mare ; là, panique de ma part, dans la mesure où je ne l'avais plus à la vue et où il risquait de filer vers la zone de détente.
Pour le surveiller discrètement, j'étais donc montée sur la terrasse au-dessus de la grotte : après avoir pataugé et bu un coup, le Jules est revenu tranquillou dans le groupe... a levé le nez... et grimpé les escaliers 4 à 4, pour venir me retrouver là haut, alors qu'il n'y était jamais monté.
Et pour finir, il est parti explorer la grotte, même pas peur du noir.

Hier ensuite, ma mère est venue passer la journée à la maison. Il lui a fait fête, mais calmement : sans lui sauter dessus, juste venir frétiller et se faire embrasser avant de lui faire une gentille léchouille.
A table, sage comme une image : on lui a dit "après", il est allé sur son tapis en attendant les restes, alors qu'avant, avec ma mère, il "mendiait" constamment...
Dans l'après-midi, ma mère a eu envie d'aller faire un petit tour à pied avec le chien. Et là, j'étais bien embêtée : d'un côté, je ne voulais pas lui dire non, mais de l'autre, j'avais un souvenir plutôt pénible de la dernière promenade, cet automne... Il faut dire que ma mère – 87 ans, 45 kilos, cardiaque... – marche trèèèès lentement, et de façon irrégulière : le rythme se casse dès qu'elle s'essouffle, dur-dur d'aller à son pas !
Donc, la dernière fois, ça s'était plutôt mal passé, le Jules tirant comme un treuil et zigzaguant au risque de la faire tomber.
Eh bien, là, il a été gentil comme tout, acceptant de s'arrêter à chaque fois que ma mère s'essoufflait, ne tirant que modérément, et pourtant, le pauvre, le bitume du trottoir devait lui chauffer méchamment les patounes.

Bref, un Jules totalement bluffant !

Super Jules !

Cath a écrit:Dimanche d'abord, sur le terrain : après avoir dû lâcher 2 fois la longe "en catastrophe" pour éviter les sacs de noeuds, j'ai tenté – avec l'accord de Nadine – de la laisser traîner au sol...

Après mon passage au club, je me suis demandée pourquoi Jules était en longe sur le terrain ? Il avait l'air plutot calme et tranquille. Est-ce son côté fugueur qui le justifie ? Y-a-t-il d'autres raisons ?

Eh bien, que de bonnes nouvelles, c'est génial

à vous 2 et à Jules

Cath a écrit:Vite, que je touche du bois : en ce moment, que de bonnes surprises !

pour que les bonnes surprises de ce style continue...

sevbe a écrit:Après mon passage au club, je me suis demandée pourquoi Jules était en longe sur le terrain ? Il avait l'air plutot calme et tranquille. Est-ce son côté fugueur qui le justifie ? Y-a-t-il d'autres raisons ?

Non ce n'est que son côté fugueur... donc pour question de sécurité aussi bien pour lui que pour les autres (motocyclistes,...), il est préférable qu'il reste en longe le temps que Cath n'a pas de rappel.

Barraband a écrit: il est préférable qu'il reste en longe le temps que Cath n'a pas de rappel.

... le seul pb étant que ça fait bientôt 2 ans que Jules est avec moi, et que le rappel, je ne l'ai toujours pas...

A part ça, encore deux rencontres intéressantes :

Hier, en fin de promenade, une jeune (11 mois) chienne Papillon. Un peu peureuse au départ, mais Jules est allé vers elle tout doucement, alors elle s'est rassurée... et a voulu jouer. Et là, le Jules s'est couché "en crapaud" (faisait chaud, sympa d'avoir le bidou dans le sable frais...), laissant la petite lui sauter autour et lui caresser les babines... mignons tout plein, tous les deux !

Et ce matin, un pauvre matou plus qu'humide (ben oui, c'était juste pendant l'averse) planté au beau milieu du trottoir et miaulant lamentablement. Sidéré, le Jules, devant l'immobilité du chat : du coup, il s'est planté à 2 mètres, longe détendue, se demandant visiblement que faire... après 2 ou 3 minutes d'observation, il a commencé prudemment à s'avancer. Naturellement, le chat a répondu en crachant et en se hérissant... mais j'avais eu tout le temps d'anticiper, j'ai bloqué au démarrage en disant "tu le laisses, il est touuuut mouillé" et Jules a défixé presque aussitôt.

Faut dire que "touuuut mouillé", il connaît, c'est ce que je lui chantonne pour le faire tenir tranquille le temps de le frotter avec sa serviette de plage, quand il rentre trempé...