Pourquoi j'ai pris un chien ?

Babsou a écrit:leurs "biens" le plus précieux. Et je me retrouvais souvent a garder leur toutou le temps d'une course qui en général durait plutôt 2h au lieu des 5 min annoncées.
Rencontre avec ces gens et ces chiens extraordinaires (même si faut pas généraliser...).

que tu aies pris Kawa pour faire "ta" connerie, ce n'est peut-être qu'une partie de l'ice-berg...vivre "ton" histoire et avoir "ce bien précieux" et pourquoi pas un "chien extraordinaire" était peut-être, ce qui comptait au fond de toi...

on fait de son mieux en "attendant que ça se tasse" et en essayant de ne pas culpabiliser et ON ARRÊTE DE DÉPRIMER (au moins pour le chien !!!).

non!non! pas que "pour le chien!", pour vous deux!
je rejoins Cerf-Volant, tu as une force incroyable, même si tu en doutes, car point de vue "merdes dans la vie en continue", t'es gâtée...mais il y a toujours une fin, même pour la série cagade...allez, haut les coeurs!

Au final, que je l'aime ma crevette

et ça, on le sait bien!!!

Merci Doggy !!!

Mon 1/4 d'heure philo ou psycho au choix

Décider d'avoir un chien, c'est à rapprocher quelque part du désir d'enfant. On en a envie/besoin, pourquoi ? au début on ne sait pas trop, c'est une idée qui s'impose dans notre vie.
Et quand il est là, ben on apprend tout sur le tas, on agit au jour le jour, avec nos idée reçues, nos certitudes issues de notre vécu, et par-dessus tout le désir de bien faire.

Après, la vie fait que tout ne se passe pas comme prévu ! Le bébé (humain) vous offre des nuits blanches à rallonge et il faut assurer la journée qui suit... le chiot salit, détruit, hurle etc... c'est pas ce qu'on avait imaginé
Puis d'autres soucis peuvent se greffer : maladies, séparations, comportements non désirés...

On fait avec, il n'y a pas d'école des parents, on compose, on s'adapte, on cherche des solutions en observant.
Pour le chiot, il y a les clubs (hélàs parfois), l'expérience des anciens et surtout pour nous le forum et le terrain CL et le travail de Dédé

Faire le choix d'avoir un chien c'est autant de responsabilité que décider d'avoir un enfant (même si les enjeux ne sont pas les mêmes sur le long terme)

C'est avant tout une histoire d'amour, un besoin de donner et recevoir de l'amour.

Et ça nous aide beaucoup à grandir, à ouvrir notre coeur à la nature, aux animaux et aux humains

Fin du 1/4 d'heure

Moi, j'aime bien tes 1/4 d'heures

Toss a écrit:Moi, j'aime bien tes 1/4 d'heures

à tout ce qui vient d'être dit..

mais surtout, Babsou, pas facile ce que tu as fait, te sortir les tripes, dire vrai... Kawa t'accompagne dans cette authenticité.. et c'est ce qui me touche... chacun ses raisons, chacun ses analyses, ses réponses à cette question faussement anodine..
Merci pour cette réponse magnifique..
et à Kawa, en espérant que ses soucis de santé soient enfin terminés...

Merci Toscarenzo Pour les soucis de santé de Kawa, pas gagné, il a encore vomit cette nuit. Mais bon, je croise les doigts...
Bizoux

j'ai grandis entourée de chiens et d'animaux (basse cour également j'avais une poule à moi gamine ), la plus marquante pour moi toute petite c'était mirka une B A avec qui j'ai passé des heures à jouer , ma confidente j'étais petite (3 ans ) et en totale sécurité avec elle , puis s'est succédé d'innombrables chiens anis ma pinsher (s'est faite ecrasée chez mes grands parents ils habitaient à côté d'une route dangereuse) , lewis un colley (qui est mort de pyro) , havane notre labrador (que ma mère à donné dans notre dos, merci maman ) , morpion , (qui est resté avec ma soeur quand elle a pris son appart )un croisé je ne sais quoi trouvé dans la rue hyper intelligent et parallèle des chevaux puis j'ai connus mon mari qui avait chipie sa cocker que lui avait fourgué son ex (madame s'ennuyait chez elle , et quand elle est partit lui a laissé son chien) , je suis arrivé avec mon chat poppers (que j'ai encore et qui a pas loin de 16 ans) chipie je l'ai depuis 14 ans elle s'est endormit à 16 ans , mon mari ne voulait plus de chiens , moi j'en ai toujours eu , j'ai patienté et puis je me suis dit apres tout pourquoi pas ? les enfants voyant chipie décliner et qu'elle ne pouvait plus nous suivre , direction la spa où j'ai trouvé emy petite croisée je ne sais quoi , et hop c'était repartit les ballades en forêt avec un chien , et puis qq temps plus tard (genre 6/8 mois) est arrivé eston , j'étais pas du tout molosse (trop d' a priori ) et puis j'ai croisé son regard derrière les barreaux de la spa (oui spa powwa trop de chiens malheureux derrière les barreaux ) et j'ai craqué mon mari quand il est arrivé à la maison avec eston dans le salon m'a traité de barge genre "c'est quoi ce truc "
il a fait beaucoups de dégats dans la maiz lors de nos départs maintenant ça va mieux , je ne regrette pas mes choix , prendre des rescues c'est tendu mais les voir heureux avec nous vaut bien 3 ( heu 15 coussins déchiquetés )
le côté pas glop du molosse et dont je n'avais absolument pas mesurer les effets , c'est leur côté "mauvaise presse" , merci les médias , donc on doit affronter la tête des gens morts de peur avec leurs petits chiens en laisse et ça j'avoue c'est un peu gavant
mais bon on s'y fait .... et je ne regrette absolument pas mes choix

vaste question... mais en tout cas, elle est liée à un manque dans mon enfance ça c'est certain !

Quand j'étais jeune (et jusqu'à ce que je travaille) mes parents n'ont jamais voulu de chien : trop de travail, trop de voyages pour aller dans la famille (mais où va-t-on mettre le chien dans une voiture chargée jusqu'au plafond ?), pas envie de faire des frais supplémentaires, pas envie de se trimballer un "boulet" supplémentaire..

Des raisons que maintenant, une fois adulte, je peux comprendre (pas accepter hein). Au moins, ils auront assez aimé les animaux pour ne pas en faire de malheureux.

Mais du coup, je suis toujours restée frustrée du contact avec les animaux : toutes les occasions étaient bonnes pour moi d'aller papouiller / câliner / ballader des chiens

Comme beaucoup d'entre vous apparemment, arrivée à l'âge de 11-12 ans, je me suis prise de passion pour les chevaux (et en corollaire, les chiens qui évoluent toujours dans ce milieu). C'était un loisir très agréable pour moi, qui préférait passer du temps à pied que sur le dos de ces animaux
J'adorais leur parler (étant fille unique j'avais rarement des occasions de raconter ma vie), les brosser.. bref passer du temps avec eux !

Et quand venait le temps béni des vacances, on partait chez mon grand père (feu) qui habitait en Provence (non loin des Baux-de-Provence et de Salon de Provence).
Il habitait un grand "mas" à l'ancienne, planté au milieu d'hectares de terrain, entouré de voisins agriculteurs (et donc du lot d'animaux qui va avec).

Un de ses voisins, cultivateur de salades de son état, avait une femme qui adorait les animaux (une vraie ménagerie chez elle) et j'adorais y passer du temps : chiens, chats, chevaux.. j'y trouvais mon bonheur là bas !
J'allais toujours là bas les valises pleines de sachets de friandises en tout genre, pour les animaux.

Mon papi avait aussi une voisine dont le mari était un chasseur : les chiennes étaient dans un chenil au fond du jardin, j'adorais aller les voir, m'asseoir au milieu du chenil et avoir de grandes conversations avec elles... c'est là aussi que j'ai pu goûter des croquettes pour la première fois

Puis les années passant, mes parents ne voulaient toujours pas "céder" car ils ne voulaient pas devoir supporter l'animal quand je partirais faire des études.

J'ai pris mon mal en patience, et j'ai profité durant mes deux années d'études (à Aix en Provence) de pouvoir m'occuper des chats de mes deux voisines (elles en avaient environ 20 à elles deux).
Elles m'ont appris à aimer / apprécier les chats.

Puis est venu le temps de mon premier salaire, et là j'ai adopté Puma (mon premier chat, 5 ans à l'époque).
Je voulais avoir un chien mais je manquais de temps, d'argent et de place (du moins pour la place je le croyais, habitant en studio).

Mon ex conjoint ne voulait pas plus d'animaux que le chat, j'ai donc attendu de me séparer pour rencontrer un homme qui aime vraiment les animaux.
Avec lui est très vite arrivée la 2nde minette (Gaia) qui est un vrai chien à sa manière.

Puis le temps passant, mon homme n'arrêtait pas de parler de prendre un jour un berger allemand, race de coeur de son enfance..
Début 2009 on commence à en parler plus précisément, nos conditions de vie s'améliorent (on change d'appartement, on passe dans plus grand) et notre budget aussi.
On fait le tour des refuges (mais on nous refuse l'adoption d'un gros chien parce qu'on travaille et qu'on est en appartement), je me tourne donc vers une connaissance qui élève des bergers allemands depuis des années et qui est impliquée dans la protection animale.

C'est ainsi qu'Eros est entré dans nos vies le 3 décembre 2009

Pour répondre plus précisément à la question : j'ai voulu avoir et j'ai pris un chien parce que j'aime ce contact qu'on a avec eux... cet amour inconditionnel qu'ils nous apportent.. ce soutien permanent qu'ils nous donnent sans faille quand ça ne va pas (un simple regard, un bisou, une truffe qui pousse le bras)... qu'il nous offre une présence dans la maison...

A ce point que lorsque mon homme est allé aux champignons cet automne avec le chien, j'avais l'impression de vivre dans une maison "morte"..

narcose a écrit: C'était un loisir très agréable pour moi, qui préférait passer du temps à pied que sur le dos de ces animaux
J'adorais leur parler (étant fille unique j'avais rarement des occasions de raconter ma vie), les brosser.. bref passer du temps avec eux !

Pareil sauf que je suis pas fille unique.

nona48 a écrit:

narcose a écrit: C'était un loisir très agréable pour moi, qui préférait passer du temps à pied que sur le dos de ces animaux
J'adorais leur parler (étant fille unique j'avais rarement des occasions de raconter ma vie), les brosser.. bref passer du temps avec eux !

Pareil sauf que je suis pas fille unique.

bah moi fille unique, issue d'une famille (des deux côtés) d'enfants uniques... autant dire que j'avais pas grand loisir de m'amuser avec des enfants de mon âge

Même si j'en ai bavé avec mes frères et soeurs, j'avoue être contente d'en avoir eu. Jte comprend je pense. les animaux on du etre d'un grand secours !

J'ai des chiens (et autres animaux) uniquement suite à des sauvetages... Je n'ai jamais ressentie le besoin d'avoir un animal... J'aurais aimée qu'ils soient libres avec les siens et qu'il n'y ait pas la notion "animaux de compagnie"...

Aller ! je déterre le sujet !

Ma grande passion est le cheval, et comme d'autre témoignages l'on dit, on voit rarement des endroits à cheval sans chiens ! Aussi depuis petite, je suis entourée de chien. Le premier que j'ai connu s'appellait Florac c'était un chien majestueux (un berger picard je crois) qui prennait son rôle de gardien de l'élevage de chevaux où je passais mes vacances très à coeur ! Il n'a jamais été formé, mais si un inconnu entrait de nuit en fourbe, tout le mas était réveillé ! Il a d'ailleurs évité un vol de chevaux durant a vie ! Il été également adorable avec les enfants et heureusement car a coté de l'élevage équin il y avait aussi un centre équestre et un centre de vacances. Moi, ce chien m'intimidait et quand je le caressais c'était pour moi un privilège ! En effet, c'était le chien du maitre des lieux un homme que je respecte beaucoup et ce chien le secondait parfaitement. Quelle tristesse d'apprendre sa mort... C'est le premier chien qui m'a marqué, je devait avoir 5 ans et je m'en souviens comme si c'était hier !
Puis le temps a passé on a eu des chats, des cochons d'inde, mais mes parents ne se sentaient pas de prendre un chien. Puis autour de mes 10 ans, en plein déménagement et donc nouvelle vie, ils ont décidé enfin, plutot ils ont craqué !
On est aller plusieurs fois chez l'éleveur voir Gaïa, une jolie labrador et 3 mois plus tard elle été à la maison. S'en ai suivit 10 ans de bonheur avec au milieu l'arrivée d'une seconde chienne trouvé sur le bord de la route à moitié morte et la patte luxée. On l'a sauvé et Gaïa avait une copine. Nous l'avons appellé Dalva. Gaïa & Dalva, ces noms me renversent le coeur...
Mes parents ont divorcés, Gaïa a attéri chez mon père qui n'avait pas le temps de s'en occupé comme elle avait l'habitude d'être traité depuis des années et comble de l'horreur, ma mère a donné Dalva à la SPA. J'ai fait des pieds et des mains pour la garder, mais Dalva été une chienne hyperactive et pour ma mère en plus du divorce c'était trop. Je lui en veux toujours. J'aurai voulu la garder, ou du moins avoir du temps pour la placer quelque part mais non. La dictature avait tranchée.
Je me suis retrouvée seule, car plus de chambre pour moi que se soit chez papa ou chez maman. Et j'ai rencontrer Mathieu. On vivait dans 18m² et on était heureux. Il s'est retrouvé au chômage et j'aiarrêter la fac en attendant que ma formation dans la foret commence et pendant ce temps on vivait chez ses parents. Je retrouvais une vie de famille, et des chiens !!! Lola est morte peut après mon arrivé, de vieillesse et quelque mois plus tard nous avons accueilli Louna une border.
Mais je culpabilisais énormément pour Gaïa, seule, dans cette cour, ne sortant jamais, faisait maladie sur maladie. Ma mère l'a prise chez elle, mais le jardin n'étant pas attenant (la chienne hurlait pour rentrer avec ma mère et mes frères et soeurs) et ma mère ne voulant pas de chien à l'intérieur, elle reparti chez mon père. J'allais la balader tous les jours, mais elle été très fatigué. Les balades étaient courtes, je devais la porter pour la poser dans les ruiseaux (bé oui elle adoooorait l'eau !) car elle n'avait pas de force ni pour descendre et encore moins pour remonter.
Un jour, elle se paralysa des pattes arrières. Mon père m'appella en pleurs et ma mère était en vacances en Corse. On l'amena chez le véto qui nous dit que çà se serai pas récupérable, elle avait 10 ans. Alors la décision fut prise de l'euthanisier, car elle n'arrivait même plus à se soulever pour boire. Repenser à cette journée est dur encore maintenant. Je l'accompagna jusque dans son dernier soupir et dépensa les sous qu'il me restait pour récupérer ces cendres et les donner à ma mère qui s'en voulait de ne pas être là pour le départ de sa chienne. Elle s'en veut toujours, mais je lui en veux encore plus de n'avoir rien fait pour lui offrir une fin de vie heureuse. Elle qui avait toujours été entouré d'enfants et de gens a fini ses jours quasiment seule. Mon père faisait ce qu'il pouvait, mais il ne montre pas a ses enfants qu'il les aime, alors même s'il aimait Gaïa, il le lui montrait pas. Il me parle souvent d'elle, elle lui manque. Quant à moi, la tristesse se partage avec la haine.

Ces chiens m'ont beaucoup offert, beaucoup apprit, mais on les a tuer. Je ne pouvais rien faire, mes parents décidaient tous. Plus tard j'ai eu un rat, je l'aimais à la folie il est resté 3 ans avec moi, je crois que j'ai dépensé plus de sous et de temps pour Taz que ma mère pour Dalva...
Jamais je ne ferai revivre çà a un chien, et au fond de moi j'ai peur de le reproduire insconsciemment, je fais parti d'une famille qui file les chiens à la SPA quand ils sont trop encombrant et qui n'arrive pas a offrir du bonheur à un vieux chien.
Mais Mathieu, mon chéri, a lui aussi toujours eu des chiens, et tous ces chiens sont morts heureux, même sa Fanny, un husky qui a du bouffer pour 5000€ de poules de compétitions ! Mais ses parents et lui n'ont pas agit comme les miens.

Alors on a décider d'en prendre une. Qu'on été pret. Je sais que çà va me faire du bien, je n'ai plus le temps de monter à cheval, encore moins de créer des liens, alors ma petite Guinness est un cadeau tombé du ciel !

C'est la première chienne que je prend, ma mère n'est pas au courant car elle essayerai de m'en dissuader. Mais je sais pourquoi je la prend, car j'en ai besoin ! j'ai besoin de me sentir utile et de insconciemment réparer les dégats qu'on causer mes parents au fond de moi. De pas faire comme eux, aimer Guinness profondément et lui offrir une vie de rêve pour un chien.
Ils ont tous été une thérapie pour moi, mais Guinness du haut de ces 1 mois de vie, a déjà cicatriser beaucoup de chose. Le fait de prendre conscience qu'elle sera à lamaison bientôt me renforce, je ne flancherai pas et je serai forte pour elle. Car on a décider de la prendre, elle y ai pour rien, comme pour Gaïa et Dalva, elles ont rien demandé, mais elles n'ont pas été heureuse.
Je saurai rendre Guinness heureuse autant qu'elle me rendra heureuse.

Je crois qu'on ne sais jamais trop bien pourquoi on prend un chien, l'envie, le besoin, la nécessité, l'amour.... c'est un peu de tout.

"Quelles étaient vos envies, vos raisons, vos motivations et pourquoi pas même vos craintes qui vous ont poussé à acquérir un chien ou plusieurs..."

Quand j'étais enfant, mes parents nous ont offert la présence de quelques animaux : chats et cochons d'inde.
On entendait souvent parler de chien, ma mère avait eu une chienne "inoubliable". Un chow-chow appelée Wendy. Mes parents apprécient beaucoup les animaux mais ont toujours appréhendé l'aspect "budget", "place" et "vacances". C'est donc après avoir entendu parler "Samoyède", "Doberman" et "Dogue Allemand" et avoir failli avoir un chien que mes parents ont abandonné l'idée... Entre temps, c'était devenu mon rêve !

Pour l'anniversaire de mes 17 ans, un copain d'un petit-copain m'a offert une chienne sur laquelle j'avais flashé. A la base elle ne m'était pas destinée mais voilà, les choses ont fait que... Et c'est ainsi qu'avec la complicité de ma mère, Zelda est arrivée à la maison. Tout le monde est tombé sous son charme, c'était une chienne formidable et ma meilleure amie, ma confidente. Elle m'a quitté prématurément, à l'âge de 6 ans (malformation cardiaque) et 1 mois avant que j'emménage avec mon compagnon.

Pour moi, ça tombait sous le sens. Sans vouloir la remplacer (loin de là !), j'avais besoin de la présence d'un chien auprès de moi, c'était vital. Mon compagnon rêvait d'un Jack Russell, moi d'un chien plus grand mais ce n'était pas possible vu la petite superficie du logement que nous allions habiter... Alors après de nombreux renseignements et une annonce parue dans un journal local, nous avons fait la rencontre de Joey. Il nous a tapé dans l'oeil, c'est comme ça qu'on le voyait. Et plus le temps passe, plus on l'aime !

Mais très vite, j'ai perçu que Joey était en manque de compagnie canine. Un véritable pot-de-colle, anxieux, tendu et je culpabilisais à chaque fois que je partais en le laissant seul ce qui n'améliorait pas les choses. Entre temps je rêvais d'un Grand Bouvier Suisse... Ce Grand Suisse a fini par arriver il y a de ça 2 semaines. Il s'appelle Fitch et il fait le bonheur de nous 3.

Avec mes chiens, je n'ai pas de craintes. Que des objectifs

Et puis j'ai toujours été une passionnée d'animaux....
Passionnée de chevaux depuis mes premiers mots, j'ai aussi eu une scolarité chaotique parce que ma mère ne m'a pas laissé partir pour des études agricoles dans le milieu du cheval. J'ai été le bouc-émissaire de l'école à partir du CP jusqu'au collège et même après disons que j'essuyais quelques moqueries injustifiées mais pourtant bien là. Et ma seule confidente, celle dont je n'appréhendais pas le jugement, c'était ma chienne.

Ma chienne me protégeait aussi. Elle était très protectrice avec moi. Quand je la promenais dehors, elle ne laissait pas n'importe qui m'approcher mais mon compagnon, même si elle le jalousait un peu elle l'a accepté et a eu un comportement étrange en refusant qu'il parte un jour et surtout une semaine ou deux avant sa mort. Elle était très étrange, comme si elle préparait son départ. Je m'en suis rendu compte après, en y repensant. J'en ai encore le coeur serré en y repensant.

Donc Zelda, et puis Joey qui m'a enseigné et m'enseigne encore aujourd'hui des tas de vertus à commencer par l'amour, la patience, l'exigeance.

Les chiens et les chevaux ont été pour moi la meilleure école de la vie. Parce qu'avec eux, on n'a pas le droit à l'erreur sous peine d'en voir directement les répercussions