Pourquoi j'ai pris un chien ?

Vally, j'aime tout ce que tu dis... ... vraiment,

mais en fait, tu ne nous as pas dit pourquoi TOI, vous,.. vous aviez pris un chien....

mais en fait, tu ne nous as pas dit pourquoi TOI, vous,.. vous aviez pris un chien....

Ok j'essaye de répondre.

Chez mes parents j'ai eu un premier chien dont je ne me rappelle pas car j'étais trop petite puis une chienne qui restait dehors attachée à une chaine. Elle s'est échapée et on ne l'a plus jamais revu. Après plus rien.

Quand j'ai pris mon appartement j'ai craqué pour une boule de poil qui était là à me tenir compagnie, à m'obliger à sortir, à m'offrir son affection. Cette chienne était encore là quand j'ai connu Manu et que nous avons eu les enfants.

Quand nous l'avons perdu, nous sommes resté quelques temps sans animaux (notre chatte était également décédée). Puis le vide étant de plus en plus grand, j'ai convaincu Manu de reprendre un chat. Nous nous sommes dit que sans chien il était plus facile de voyager.

Mais un chat vous suit difficilement pendant 2 heures en forêt, n'aime pas la plage et n'ai pas toujours à la maison à vous attendre.

Bref, après un long travail de lavage de cerveau sur Manu, je l'ai convaincu de reprendre un chien. Ensuite il a fallu choisir la race. Au départ je voulais prendre un chien à la spa mais Manu avait peur du passé inconnu du toutou que l'on aurait choisi. Nous n'avons pas non plus pris un chien d'aveugle réformé car je ne voulais pas d'un chien déjà "formaté" qui manquerait de spontanéité (je vous parle de tout ça avec les préjugés que nous avions et nous ne connaissions pas encore Dédé). Je voulais un berger allemand mais mon amour disait que quand ils vieillissaient, ils devenaient cinglés. Il voulait un labrador mais j'étais sûr qu'ils étaient fugueurs et puis c'est avec cette race qu'il y a le plus d'accident (merci les médias). Nous nous sommes mis d'accord sur un gros modèle : le bouvier bernois mais après quelques recherches nous en avons conclu que c'était une race un peu fragile. Enfin nous avons craqué pour une golden retreiver. Tout ça pour dire qu'une petite boule de poil est venu combler le vide qu'il y avait à la maison depuis que nous n'étions plus qu'entre humains. Nous avons tous retrouvé une confidente, une partenaire de balade, une amie.

Avant de vous quitter je tiens à préciser quelque chose : toutes les réfléxions concernant les diverses races étaient des préjugés que nous n'aurions certainement pas eu si nous avions connu le forum ou Dédé à ce moment là.

je déterre un vieux post et je pense que ce ne sera pas le dernier
je remonte petit à petit j'essaye de lire le plus possible, pour pouvoir échanger le plus possible...

Avec mon handicape j'ai on va dire du mal à accepter mon autonomie. pourtant un jour je l'ai décidé enfin,j'ai décidé d'être en partie autonome et donc de quitter le nid familial... nid familial que j'ai quitté très tard, à cause des études, à cause de mon manque de confiance en moi j'ai donc quitté le nid familial à l'âge de 30 ans, hé oui ça fait peu de temps...

et pour la première fois de ma vie je me retrouvais dans un lieu, seule et là j'ai ressenti cette affreuse solitude...

j'ai tenu 3 mois puis j'ai réservé blinis et j'ai attendu 1 mois après l'avoir vu de pouvoir la sentir prêt de moi de combler ce vide. et ce fus la première fois que j'affrontais un chiot seul avec tous les tracas que cela apporte et bien entendu tout les plaisirs de voir cette petite boule évoluer...

tous les tracas, car blinis avait beaucoup de caractère et parfois j'avais l'impression d'être une bourrique...

j'avais pris un chien pour être bien avec, au lieu de ça j'avais une peste...c'est ce que je pensais à l'époque,alors que c'était juste moi qui la rendait comme ça... en appliquant bêtement les conseils de "pros" au lieu tout simplement de la laisser vivre sa vie de chiot.
J'étais toujours sur son dos et je "pleurnichais" dans mon coin pensant qu'elle ne m'aimait pas.

Maintenant j'ai compris, ouf, heureusement que l'on apprend de nos erreurs...

ce qui fait ce qu'on est c'est aussi bien les mauvais que les bons moments, donc je ne cache pas mon côté "obscure"

les bons nous font du bien, les mauvaises nous apprennent...

un animal dans sa vie c'est une chose magique, magnifique, un être qui nous donne beaucoup. qui nous permet d'affronter la solitude, qui nous permet de sortir sans avoir une raison, qui nous permet d'avoir un sujet de conversation, qui nous permet des tas de choses.

ça je l'ai appris tard... mais une fois ce sentiment acquis il ne nous lâche pas...

Merci Blinis d'être entré dans ma vie, d'avoir eu assez de caractère pour me montrer que j'agissais "mal",de m'avoir montré mes erreurs et de me les montrer encore et toujours, je te le rendrais toujours au centuple.
Sans toi je ne suis rien... je serais dans mon appart à ne rien faire, à oublier d'exister.

Alors un chien pour ne pas oublier d'exister... Un chien mieux dans ses pattes jours après jours, un chien toujours...

Que la force soit avec toi....

Ben oui Miss Jedi..

C'est une belle rencontre Blinis qui t'a menée à d'autres rencontres...

Caresses à la micro-bull

A cette question je réponds par quelques photos

Par tradition familiale ici mon arrière grand mère, ma grand mère et ma mère avec un de leurs chiens



Aussi depuis que je suis née je vis avec des chiens : mon premier amour Diane






Vous remarquerez que je caresse bien ma chienne... Mes chiens ont toujours été présents à tous les moments de ma vie tristes ou heureux. Pensez à eux, les imaginer en train de galoper libres et heureux me procure une joie immense.

CAtherine

vaste question ...
comme plusieurs je suis pas issue d'une famille à chien. pourtant depuis toute petite pour mes annif, noël ou autre cadeau, la seule réponse était : un chien, un chat ou un cheval, rien d'autre, et je faisais à chaque fois la moue car bien sûr mon animal n'était pas offert.
j'ai commencé l'équitation vers 8 ans, cela m'a permis d'attendre, je passais beaucoup de temps au club à m'occuper des poneys.
et pour mes 12 ans et parce que je passais en 5ème mes parents m'ont dit que je pouvais choisir une race et que nous irions chercher un chiot pendant l'été. se sera un boxer ! le chiot fut réservé. mais lors d'une visite en campagne chez des amis, et bien c'est un chiot croisé boder que nous avons ramené à la maison, et bye bye le bobox.
c'était mon chien SAM, que j'ai entièrement éduqué, il faisait partie de moi. je n'ai jamais réussi à le faire marcher en laisse sans qu'il tire, alors il a appris à être toujours en libre, même en ville (et oui je suis une citadine), pour traverser et bien c'était naturelle, même s'il était 20m devant il me voyait me mettre face à la route, il s'arrêtait et traversait quand je démarrais mais là où il était, il ne revenait pas au pieds. l'union était telle qu'une fois alors que j'allais traverser, je fais un pas et je vois la voiture qui arrivait très très vite, mon chien avait démarré en même temps que moi, par reflexe je me recule brusquement, et le chien a suivi le mouvement reflexe, il a fait un bon en arrière, et sauver sa vie. il me suivait partout, en vélo, à pieds mais aussi lors de mes balades à cheval. Et oui à 14 ans j'ai acheté un poulain sans rien dire à mes parents, je me suis juste assurée que mon parrain serait aussi le sien et m'aiderait en cas de maladie (il a jamais vendu la mèche à mes parenst qui ont découvert ce cheval, enfin un poneys connemara qu'à mes 18 ans !). ma juju je l'ai débourrée monté et attelé avec l'aide d'amis (et elle partage encore ma vie aujourd'hui ).

alors pour moi, il était évident que dès que je serais chez moi un chien viendrait vivre avec moi. il m'a fallu attendre 5 années entre le décès de Sam et la fin de mes études; mais comme promis un autre croisé est arrivé très vite. puis sont arrivés les rescues, dabord Ingue, petite chienne de 2ans1/2 dont la maitresse est décédée, puis comme elle était un savoyard, j'ai été amenée à m'investir pour la sauvegarde de la race.
vient alors la découverte de la SCC et de son fonctionnement, la recherche d'un chien LOF pour être crédible face à la SCC. puis le parcours classique en club canin, l'investissement en tant qu'éducatrice canine (2ème degré attention ! ) puis petit à petit la prise de recul avec les méthodes des uns et des autres, et enfin le désaccord, et l'arrêt de mon investissement en tant qu'éducatrice (j'avais le groupe des chiens "difficiles" mais ce que je disais le lendemain un autre disait l'inverse, car le dimanche pas de groupe spécial tout le monde ensemble). et là cheminement personnel vers une relation plus proche de ce que je recherche. travail parallèle avec mes chevaux vers une équitation plus naturelle. je me suis donc plus tournée vers les chiens d'utilité, les chiens qui bossent sur leur naturel, chasse, troupeau, pistage. là et seulement là j'ai vraiment rencontré le chien, la relation en équilibre entre nature libre et lien avec l'homme. le chien qui accepte parce qu'il le veut bien de se mettre au service des hommes. trop d'influence et le chien ne développe pas tout ce qu'il peut faire, pas assez de relationnel et le chien bosse pour lui, l'équilibre et la réussite est au bout.

de nombreux chiens m'ont accompagné, certains longtemps d'autres sur des périodes plus courtes, juste le temps de retrouver un équilibre puis de continuer sa vie dans une autre famille. alors pourquoi un chien ? par besoin certainement, besoin d'une relation vrai, aussi pour entrer en relation avec les autres, je suis une vrai sauvage, pas facile d'accès, alors besoin d'un médiateur très certainement qu'il soit canin ou équin

Beau témoignage élizabeth.

Pourquoi un chien ? Je ne sais pas l'expliquer. Je sais juste que je ne saurais pas me passer d'un chien à la maison. Question de survie émotionnelle...

oui il est bien plus facile d'écrire son historique canin ou "cv" que de réussir à définir le pourquoi, peut être faut il faire une analyse avant pour réussir

Cosanimal,

j'ai la bizarre sensation que nous ayons quelques points communs

isabelle

Isabelle, Belle isabelle, l'echec est le fondement de la reussite, n'est-ce pas ?

Très jolie phrase Madame,

je médite, je médite...............

Bonne idée de poser cette question, je n'avais pas vu passer le topic.

C'est intéressant de voir comme la plupart des témoignages remontent à l'enfance de chacun. Ce n'est pas mon cas. Je n'ai pas vraiment grandi au milieu des animaux, je ne m'y suis intéressé qu'assez tard, vers 20 ans, avec mon premier chat.

Mais le chien, c'est encore autre chose. Ce n'est que récemment que j'ai vraiment appris à aimer les chiens. Or, aimer les chiens, c'est bien là la meilleure raison du monde pour en prendre un près de soi... Mais c'est aussi un engagement de soi-même...

En fait, je me sens très proche de ta réponse, Kes : il y a une question de survie dans cet engagement-là. Disons qu'ayant atteint ce qu'on appelle "le milieu de ma vie", j'ai compris que j'allais avoir besoin, pour vivre la deuxième moitié, d'une présence forte, d'un véritable compagnon. Je l'ai trouvé dans mon toutou. Et je lui dois une bonne part de mes joies au quotidien.

Un chien, c'est un énorme réservoir de vie...

Moi non plus je n'ai pas encore répondu à cette question

Alors d'abord enfant: j'ai découvert les animaux grâce à mon maître de GS. Nous avions un cohon d'inde dans la classe: Didi J'ai tout de suite réclamé un animal à la maison, d'abord un cochon d'inde puis rapidement un chien. Mais mes parents étaient catégoriques: pas de chiens, nous ne pourrions pas l'emmener en vacances (beaucoup de vacances dans les parcs naturels ), il serait tout seul toute la journée... Mais à force de "caprices" j'ai eu pour mon huitième anniversaire mon Didi C'était mon cochon d'inde mais c'était comme mon chien Didi avait une laisse, je lui apprenais à faire de l'agility avec de la salade, il (enfin elle) me suivait partout dans la maison, savait monter et descendre les escaliers, savait me rejoindre dans ma chambre quand l'envie lui prenait Donc bien vite Didi est devenu un compagnon de câlins, à qui je racontais tous mes secrets. Fini les parcours du combattant dans le jardin ou dans ma chambre A mes 16 ans Didi est morte et Nestor a pris sa place (c'était aussi un cochon d'inde!) pour huit années de bonheur...

A côté de ça, j'avais déjà une grande "passion" pour les animaux: chiens des voisins et ceux rencontrés en vacances/en balade, chevaux, chats des voisins (il y avait toujours un bol de lait caché dans la haie )...
A 10 ans je voulais être véto pour chiens Avec mon frère on allait créer notre clinique dans les alpes
Mais suite à mon stage d'observation en troisième chez un véto, j'ai changé de vœux de carrière En une semaine de stage: un chien est mort dans mes bras suite d'empoisonnement, je suis tombée dans les pommes au cour d'une opération (trop de sang!), une vache a subi une césarienne mais le veau était mort depuis plusieurs jours dans son ventre... Autant vous dire qu'ils m'ont dégouté du métier du haut de 13/14 ans

Mais l'idée d'avoir mon chien me tenait toujours à cœur. Mes parents m'avaient bien fait comprendre que quand j'aurai mon chez moi je ferai ce que je voudrais... Et puis il y a eu Jacques, il a grandi avec des chiens... Dès que nous avons eu notre chez nous avec un jardin dans le mois qui suivait Calou était là

Aujourd'hui il y Vico en plus. Et nous savons que quand il nous quittera un chiot le remplacera

un peu comme la plus part : ca date de l'enfance.

avant leur divorce mes parents avaient "sauvé" un chiot bourré de puces et vers, c'etait Titou mon copain. ma mère l'a gardé un peu mais ayant deja du mal a s'occuper d'elle, elle l'a placé (via le veto ???) des qu'elle a déménagé. chagrin insondable, je crois me souvenir de l'avoir pleuré 3 jours au moins. Je sais par mon père qu'il ressemblait vaguement a un teckel/shetland gris, mais il n'y a aucune photos. snifff.

j'ai veccu chez mon père et j'ai réclamé a chaque occasion, un chien... il n'est pas venu : on est en appart, on bosse toute la journée... j'ai arreté de reclamer tout en y pensant tres fort.
ma mère a cédé une fois : noisette jolie croisée beauceron, mais pour les meme raisons que la fois precedente, la chienne est partie. j'ai fait differents stages dans des chenils, en ecole de chiens guides d'aveugles. me suis aussi tournée vers ces "grands chiens" que sont les chevaux. mais là aussi les cotoyer regulièrement m'a été refusé (quand tu bossera mieux a l'ecole... bizarrement ca m'a jamais fait bosser plus)

a la fin de mes etudes, ma belle mere a craquée sur choupette, Sa chienne, donnée par des amis de la famille qui avaient la mère. elle n'était pas propre et refusait de rester toute la journée dans son panier : elle l'attachais a la table de la cuisine pour etre tranquille... je la sortais et l'eduquais. puis j'ai trouvé un job loin, et la chienne est restée là . mais ma belle mere a vite dechanté et donc la chienne me revennais. je n'avais pas de chez moi, 'jetais en periode d'essai... mon oncle a accepté de la prendre "temporairement".

le temporaire a duré 3 ans ( j'étais rassurée pour ma chienne et suis faignasse de nature) quand j'ai enfin eu mon appart mon oncle a gardé sa chienne. j'ai donc été cherché Irune . aucun regret. et j'ai reccupéré choupette a la mort de mon oncle. Mon idée d'avoir 2 chiens était faite.
choup a disparu il y a un an. et DOra a pointé son nez...

la vie sans chien est possible mais bien vide et triste ! je ne suis rarement plus heureuse qu'entourés de pleins de chiens lors des balades. Comme vous j'ai senti chez le chien ce role de mediateur avec le monde exterieur, cette integration a une "equipe". Je regrette que mes parents ne m'ai pas ecouté avant peut etre ma vie aurai pris une autre tournure, mais remplie de chiens ca j'en reste persuadée !

Pourquoi j'ai pris un chien ?
Je n'en sais rien. Pour moi c'est aussi naturel et évident que de respirer, de poser un pied devant l'autre pour avancer.. ou que sais-je.
Personne dans ma famille "n'aime" les animaux (ils les "aiment bien", mais chez le voisin !!).
Comme Dryade donc, je dénote un peu dans ma famille. D'où me vient cette passion ? Moi-même ne saurais y répondre... Je me souviens uniquement que gamine je passais mon temps à dessiner (très mal, je ne suis vraiment pas douée) des têtes de chevaux ou de bergers allemands (là encore, pourquoi berger allemand ? je ne sais pas)

Vers l'âge de 12 ans (je ne sais plus dans quel ordre ça c'est fait), j'ai demandé à monter à cheval. Je ne sais pas d'où ça m'est venu, mais ça aussi a été une évidence. Chose faite, après quelques mois de lourde insistance. Mais bon, comme après tout il ne s'agissait "que" d'une activité extra scolaire, et que je ne demandais pas d'avoir un cheval à la maison, pourquoi pas..

Et puis un été, en descendant à la plage (trajet 2 fois par jour), je passais devant un jardin où il y avait 3 bébés épagneul breton. Comme je m'y arrêtais tous les jours, le propriétaire a fini par me demander si je voulais entrer les voir. J'ai du avoir la mine tellement réjouie, qu'il m'a demandé si j'en voulais un. Ma réponse fut sûrement "oh OUI !!!, mais je ne crois pas que mes parents voudront ". Alors il me répond "tu n'as qu'à en prendre un pour leur montrer, et s'ils ne veulent vraiment pas, tu le ramèneras !"
C'est je crois ce qui a permis à Nouba (2 mois 1/2) d'entrer dans ma vie : ma mère en la voyant a craqué.
J'ai eu la chance qu'elle me fasse confiance (pour moi ça n'était pas un caprice, je savais du haut de mes 12 ans que ça serait "ma" chienne, avec donc toutes les "contraintes" que cela entraîne) et qu'elle accepte.
Mon père a fait une drôle de tête en rentrant, il a bien du râler un peu, mais il a également fini par accepter (forcément, il était mis devant le fait accompli !!)

Les années ont passé. J'ai fini par quitter le nid familial, Nouba est restée chez mes parents (je ne pouvais pas l'emmener, je finissais mes études sur Paris) où elle a fini sa vie à 13 ans 1/2. Par contre elle est toujours restée "ma" chienne. Dès que je revenais, c'était des fêtes à n'en plus finir, c'est près de moi qu'elle venait, c'est avec moi qu'elle venait se promener... ce qu'elle manifestait beaucoup moins lorsque mes frères et soeurs revenaient.

Les années ont encore passé. J'étais toujours sur Paris. Je ne voulais pas de chien en ville. Et puis j'ai déménagé en lointaine banlieue avec un "semblant de jardin", mais surtout la forêt et la campagne à côté.
Le 1er WE j'ai défait les cartons (quand même). Le samedi suivant, j'ai pris un journal de petites annonces, j'ai vu le nom d'un refuge, j'y suis allée, j'ai vu Tilly, je ne me suis posée aucune question, Tilly était là !

Aujourd'hui, plus question d'imaginer vivre sans chien..

Tout ceci ne répond pas à la question du "pourquoi"
Je ne sais pas si je pourrais y répondre à part redire encore que c'est une évidence, comme manger ou respirer. Je reprendrai juste les mots de Kes qui me collent tout à fait :
Je sais juste que je ne saurais pas me passer d'un chien à la maison. Question de survie émotionnelle...

Dans ma prime enfance, j'avais une grande passion pour les animaux. Mais point de presence animale a la maison, j'en reclamais donc tres fort et regulierement.

Un gentil chien pepere en recherche de famille est arrive mais est deja reparti au bout de quelques minutes parce que ma soeur en avait une peur bleue ! Un coup de poignard dans mon petit coeur, j'etais pourtant si heureuse. J'ai aussi fait une tres belle rencontre avec un vieux berger allemand perdu sur une plage mais une personne l'a amene au refuge au lieu de me le laisser car trop vieux pour une fillette.

J'ai du me contenter des peluches que je traitais avec respect et amour comme si elles etaient vivantes et sensibles. Ce n'est qu'a partir de mes 13 ans que j'ai eu pour de bon un chat, celui de mon oncle qui ne pouvait plus le garder, deja age de 7ans. J'avais enfin la joie de partager la vie avec un poilu. Ca m'a fait un grand bien fou. Puis mes parents avaient finalement decide de me laisser profiter de la presence animale, les poissons sont arrives pour quelques annees, un lapinot... et enfin mon dernier chat que j'ai eu le plaisir de voir grandir avec mon premier chat.

Plus tard j'ai rencontre mon cheri qui lui a toujours vecu avec les poilus, surtout et uniquement les chats. Mais quelle chance il avait ! Au debut comme sa famille, il n'aimait pas trop les chiens et a force de m'entendre en parler et en dire du bien, il a commence a changer son point de vue, il sourit quand il observe un chien, il donne une petite caresse aux chiens qui gardent les boutiques et petit a petit, il trouve que finalement, ils sont aussi sympas et mignons que les chats.


Comme mon zhom a change et que j'ai toujours desire avoir un chien, je me suis renseignee sur les chiens, les races et sur les refuges. Je suis tombee amoureuse des spitz... Mon dernier et meme chat etait assez age mais encore en grande forme, j'hesitais puis j'ai prefere attendre pour adopter par respect pour mon chat cheri, il avait l'air si heureux comme ca et je ne voulais pas changer sa situation. Je pensais que j'aurais a attendre 4-5 ans ou plus avant qu'il "partirait". Son etat s'est soudain tres vite degrade du au cancer avance et il est parti trop tot, un enorme choc pour moi. C'etait l'annee derniere. Sans mes poilus, je me sens a nouveau videe, incomplete.

Voila... au bout de 31 ans, je vais enfin vivre avec un chien. Donc je veux un chien parce que c'est comme ca, ca fait partie de la vie, j'en ai toujours desire et c'est une belle creature tres interessante aussi. Et je ne veux et peux pas vivre sans un poilu.

Je remonte ce post, parce qu'en observant Chelsea aujourd'hui s'éclater dans la rivière en essayant de trouver un moyen de traverser alors qu'elle (pense qu'elle) ne sait pas nager, en la regardant courir comme un chiot heureux de ses découvertes... en voyant son regard si heureux quand elle me regardait...
... après mon séjour à La Teste et ce que ça a apporté à Chelsea (et à moi), après les vacances que nous avons passées ensemble ("ses" vacances)...
... je me dis aujourd'hui qu'en fait, si j'ai pris un chien, c'est bien sûr de façon très égoïste [parce qu'il faut savoir être un peu égoïste et se faire du bien pour pouvoir donner mieux] mais c'est aussi et surtout pour essayer de le(la) rendre heureux(se)... si j'y arrive !

Toss a écrit:mais c'est aussi et surtout pour essayer de le(la) rendre heureux(se)... si j'y arrive !

Et franchement moi je sais que tu y arriveras!!!
Bises a toi et merci de partager tout ces moments
c'est un plaisir de te lire!

Je remonte le post...
J'ai longtemps hésité a répondre a cette question car très-trop personnelle...
Deux trois rencontres canines avec le chien de la tante, des fermiers, rien d'extraordinaire...
Et puis la rencontre avec les zonnards (vers 14-15 ans) et donc aussi avec leurs chiens. 2 ans passés plus ou moins a leurs côtés (vers mes 20 ans). Je prenais les zonnards (une cinquantaine formant plus ou moins un groupe et les chiens plus ou moins en meute) en photos et en échange, je leur donnais des photos de leurs poilus ; leurs "biens" le plus précieux. Et je me retrouvais souvent a garder leur toutou le temps d'une course qui en général durait plutôt 2h au lieu des 5 min annoncées.
Rencontre avec ces gens et ces chiens extraordinaires (même si faut pas généraliser...).
Teufs et autres où j'ai croisé pas mal de toutous "en libre", en camion...
Bref, ensuite, rencontre avec Atila, et donc Popeye ainsi que ses amis. Toute une série de gens avec un ou deux toutous...
En appart avec Atila, me suis souvent occupé de Pop's, je l'ai gardé, sortit... Et pis j'ai craqué. J'avais l'impression que ma vie dépendait des choix de mon entourage proche, ou alors de trucs auquel je ne pouvais strictement rien changer. Bref, mon entourage donc les actes me "pourchassait" m'avait tellement répété qu'un chien ça me pourrirait la vie que j'ai décidé de faire MA connerie. MON truc a moi qui fait que si je me retrouvais dans la m..., je n'avais qu'à, pour une fois, m'en prendre qu'à moi même. De plus, j'en avais très envie et pour les inconvénients, il y avait déjà Popeye donc ça ne changeait pas grand chose. Atila m'a beaucoup aidé car je me suis sentie très vite dépassée, l'impression que je n'y arriverais jamais, heureusement qu'il était là. Le forum (merci Auluna) m'a beaucoup aidé !
Ce qui était moins prévue c'est que je finisse par déménager et tout ça, que je me retrouve toute seule avec Kawa a gérer... Mais je n'ai jamais vraiment été seule, Atila me l'a gardé, a continué a me conseiller, a m'aider avec Auluna et finalement mon entourage aussi... Ma sœur et ma mère l'on même sortie a l'époque où ma vie personnelle était très bor...
Au final, que je l'aime ma crevette. Par contre, je dois vous avouer que s'il lui arrivait quelques chose, je ne suis pas sur d'en reprendre un. Pas avant d'être sure de moi, d'arrêter d'être moi aussi une "éponge affective".
J'aurais aussi appris une chose, c'est que tous ces trucs familiaux et autres qui "me tombent dessus", a un moment, cela affecte ma vie mais aussi celle de mon chien. Et cela, je ne peux rien y changer. Donc, on fait de son mieux en "attendant que ça se tasse" et en essayant de ne pas culpabiliser et ON ARRÊTE DE DÉPRIMER (au moins pour le chien !!!).

Bon, j'étais un peu fatiguée quand j'ai écris ça... J'aurai pu vous écrire un tas de bonnes raisons surement semblables aux vôtres mais j'ai essayé de détacher ce qui me semblait plus personnel. Pour vous, c'est sans doute de mauvaises raisons pour prendre un toutou Je l'ai presque pensé a une époque mais en fait, je ne regrette pas mon choix. Kawa m'apporte beaucoup et il a l'air plutôt heureux.
Bon, je m'embrouille...

Oulala ! Il est temps que le printemps revienne
Dans tout choix il y a une part "d'égoïsme", c'est à dire qu'on prend une décision en fonction de soi, de ses envies du moment. Ca me semble normal. Ensuite savoir si la raison est bonne ou pas... personne ne peut en juger, même pas soi-même très souvent. La preuve en est que très peu on pu répondre au "pourquoi" précisément.
Dans ce que tu décris, je ne vois rien de "blâmable", comme ça peut en revanche l'être trop souvent (on prend un chien "pour la déco", "pour la frime" "pour s'en servir quelques mois dans l'année avant de le remettre au placard" ( )..."pourquoi pas..."
Le principal étant de bien le vivre, d'en être heureux et de le rendre heureux autant qu'on peut... ce qui visiblement est ton cas



je voulais dire plein d'autres choses, et de façon plus claire, mais j'ai un mal de tête à hurler (vieillerie quand tu nous tiens...) je m'en tiendrai donc là...
En attendant

En subissant tout ce qui te tombe dessus depuis quelques temps Qui serait capable de faire plus que ce que tu fais ?Combien seraient capables de faire ausi bien ?
Tu as une capacité de "résistanceaux merdes "assez exceptionnelle car tes messages même de désespoir ne sont jamais dépourvus d-humour ,de dérision........alors ,quand le soleil se repointera tu récolteras en plus le bénéfice de ton endurance ,
Je ne réponds que rarement à tes posts ,mais je les lis et c'est que je n'aurais que des trucs hyper nuls à dire .......
Mais surtout , ne change pas ......

La raison quand on prend un chien que ce soit par egoisme pour prouver qq chose pour ne pas etre seul...
Mais qu'importe,
je pense que le plus important c'est surtout ce qu'on est prêt a faire ensuite pour lui qui compte...
tout ce qu'on change en nous, tiout e qu'on lui permet de de venir et lui permettre d'être le mieux possible.
et franchement tu fais tout pour lui alors je te dis bravo vraiment du fond du coeur!!!

Toss a écrit:Le principal étant de bien le vivre, d'en être heureux et de le rendre heureux autant qu'on peut...
je voulais dire plein d'autres choses, et de façon plus claire, mais j'ai un mal de tête à hurler (vieillerie quand tu nous tiens...) je m'en tiendrai donc là...

Tu as raison Merci ma belle, et pour le mal de crâne, j'espère que ça va passer et TU N'ES PAS VIEILLE !!!

cerf-volant a écrit:Tu as une capacité de "résistance aux merdes "assez exceptionnelle car tes messages même de désespoir ne sont jamais dépourvus d-humour ,de dérision........alors ,quand le soleil se repointera tu récolteras en plus le bénéfice de ton endurance

Merci beaucoup ! Pour la résistance, c'est exactement m'a dit ma psy Pour le soleil, il commence a arriver...

elfenoire a écrit:je pense que le plus important c'est surtout ce qu'on est prêt a faire ensuite pour lui qui compte...
tout ce qu'on change en nous, tiout e qu'on lui permet de de venir et lui permettre d'être le mieux possible.
et franchement tu fais tout pour lui alors je te dis bravo vraiment du fond du coeur!!!

Ben, merci a toi aussi


Vous me faites chaud au coeur