On voit bien qu'ils savent des trucs .....

Je suis sûre que vous avez tous des exemples pour illustrer cette phrase .
Si nous étions conscients de tout ce qu'ils savent comme par magie alors que cela ne peut pas résulter de l'observation "directe"(l'expression ne me satisfait pas mais je ne trouve pas mieux)certains comportements humains nous révolteraient davantage encore .
Par observation directe je pense au fait que tous les chiens savent très vite quel jour il y a club ou pas ,quel jour on ne travaille pas etc .


J'ouvre ce post à cause de flore .
Son fiancé habitait en face de la place où je gare ma voiture pour aller en balade .C'est un grand terrain clôturé qui appartient à des gens du voyage sédentarisés mais qui partent souvent pour une ou deux semaines .
leur chien sortait toujours par un trou dans la clôture pour dire bonjour à Platon et nous regardait partir avant de retourner dans son jardin .Flore a donc pris la même habitude que Platon :petit contact avec lui chaque fois qu'il était là .
Quand ils étaient absents ,Platon n'allait jamais voir ...Flore ,si :elle allait pigner un coup comme elle sait si bien le faire .
Quand elle avait ses chaleurs j'allais toujours dix kilomètres plus loin à des heures où j'avais le moins de chance de rencontrer des chiens .

Depuis quelques temps Flore passe indifférente .J'ai trouvé ça curieux .
Il y a une dizaine de jours le monsieur m'a appelée pour me dire que le le pauvre loulou était mort à la suite d'un problème pulmonaire .Avant ,quand nous parlions ,les chiens jouaient ,Flore recevait sa caresse (c'était une opportunité supplémentaire pour travailler son problème avec les hommes )...Là ,elle est restée à renifler autour de ma voiture .

Comment a-t-elle pu savoir qu'il n'était plus là ?

Il était bien sympa ce petit Tom .....

Nos loulous sont formidables ! Le jour où Youn nous a quitté, Sylvain (son maître), est venu à la maison. Foxie qui lui fait toujours une fête incroyable, est restée calme. Elle l'a reniflé de tout les côté, puis est partie dans la cuisine. Elle a passée toute la journée couchée, le regard ailleurs. Je l'ais sentie très malheureuse, comme si elle avait comprit ce qui venait de se passer, qu'elle verrait plus son copain.
Je pense qu'on loupe beaucoup de chose dans les attitudes de nos loulous, et qu'ils sont là pour nous rappeler qu'ils comprennent tout et qu'ils éprouvent aussi cette terrible douleur.

CV,

je suis persuadée de cela depuis pas mal d'années déjà. Je pense qu'il ne s'agit pas de "6ème" sens, mais bien des mêmes que nous possèdons, en plus développés. Il faut dire qu'on perd tellement de choses dans la société actuelle qui veut que tout aille vite !

La dernière chienne de mes parents, Bella, est mon meilleur exemple. J'avais 17 ans quand en revenant de l'école, ma mère m'annonce que le véto est passé et que Bebelle a probablement un cancer. Je refuse d'y croire au début mais je demande la permission d'aller me promener avec une dernière fois. Et j'ai bien du me rendre à l'évidence qu'effectivement, quelque chose ne tournait pas rond (je suppose que j'avais du faire un déni jusque là, en ado égoïste que j'étais). Bref, au milieu du trajet, je m'assied sur un banc et je m'effondre en pleurs. Je suis restée avec ma chienne entre mes bras pendant pas mal de temps. Elle n'a pas bronché, au contraire, elle recherchait ce contact autant que moi.
Le lundi soir, on retourne chez le véto pour faire les examens d'usage. Dans ma tête, pourtant, c'était fini. Je SAVAIS qu'on ne repartirait pas avec.
Cela n'a pas manqué ! Après quelques palpations supplémentaires, le véto nous annonce que le cancer est généralisé et que la seule solution envisageable est une "aide" contre la douleur. Il veut bien faire la biopsie, mais il nous montre que bon nombre d'organes sont déjà touchés. Mes parents me disent que c'est à moi de prendre une décision. Pendant tout ce temps, Bella et moi ne nous sommes pas quittés des yeux. Elle était à moitié endormie mais me regardait néanmoins. Encore aujourd'hui, je jurerais qu'elle tentait de me faire passer un message : elle n'en pouvait plus...
J'ai pris ma décision en mon âme et conscience. Elle ne sentait rien, elle était entourée de sa famille (son foyer pour ceux qui préfèrent) et je ne pouvais pas me résoudre à risquer qu'elle parte seule, en souffrant. Le véto a fait LA piqûre et j'ai vu son regard s'éteindre devant moi.

Tout ça pour dire que je suis persuadée qu'elle savait exactement ce qui allait se passer chez le véto. Pas dans des termes aussi élaboré, bien évidemment, mais elle avait compris que nous avions enfin réalisé qu'elle souffrait. C'est probablement en partie du à la façon dont nous l'avons cajolée (plus que de coutume) ce week-end là, mais elle recherchait notre présence à tout moment. On dit souvent que les chiens cherchent un endroit isolé pour s'éteindre, mais je peux vous assurer que cette chienne là n'en avait aucune envie...

Dans le même genre, mais en plus gai : ça me rappelle un couple de copains, du temps de ma jeunesse, qui avaient un chien et... quatre gosses. Eh bien, elle a toujours dit qu'à chaque fois, le 1er à savoir qu'elle était enceinte, c'était le chien !