Jules deviendrait-il un vrai "chien libre" ?

Dans ce monde canin la lecture des attitudes , des intentions , du mental du chien ne nous est pas lisible à leur niveau qui passe par la gestuelle , les phéromones,mais au notre qui passe par le langage .
Un chien qui se laisse examiner et soigner comme il l'a montré ce jour est bien agréable et à la chance de ne pas se retrouver "contraint" ce qui est très satisfaisant :ainsi son potentiel de confiance envers l'humain n'est pas "ébranlé", ce qui est mieux pour son mental .
Jules n'est peut être pas douillet non plus comme peuvent l' être certains chiens et c'est aussi une qualité de valeur qui permet de le soigner patiemment , au total je crois qu'un chien "normal"ou plutôt adapté en tant qu'animal ,réagit commme il l'a fait qd il a une petite blessure .

Quelques remarques qui pourront peut-être faire avancer les choses .Nous ne sommes vus que trois fois une fois en promenade et deux fois sur le terrain mais voici ce que j'ai observé : - comme dirai Dédé le Jules "il t'a jusqu'au trognon" : lorsque Barraband t'a demandé de partir tenir la longe de l'autre côté du portail ton Jules il voulait aller te retrouver donc il tient à toi mais comme tu as un"bon rappel" pourquoi, en temps normal, aurait-il besoin de faire des efforts puisque c'est toi que fait tout le bouleau...pas "c.." le Jules.
-si tu as observé sur le terrain la façon de se mouvoir des "anciens", les déplacements sont non pas lents mais posés, cette sérénité Jules ne l'a pas encore acquise ( il se déplace sans cesse et rapidement ) pour des raisons qui m'échappent. Ces déplacements trop rapides sont susceptibles de venir perturber la sérénité du groupe d'où je pense l'intervention de Rhéa.
- Nous avons remarqué que Jules invitait certains copains à le chevaucher et après, lorsque l'indésirable s'était fait remettre à sa place, souvent par un humain , Jules gratte avec satisfaction le sol de ses pattes arrières. Je ne sais pas comment interpréter ce comportement mais il est ,lui aussi susceptible, de perturber la sérénité du groupe et donc de provoquer des remises au pas.

J'espère que je n'est pas été trop abrupte mais je dit les choses telles que je les ai vu et interpréter et je peux me tromper
Catherine

Oh, m'est avis que tu ne te trompes pas...

Vais essayer d'être un peu moins "attentive" à Jules... pour qu'il le soit plus à moi !

Sur le terrain, c'est vrai qu'il est trop "tout fou", j'espère qu'il va se calmer... d'autant que maintenant, Rhéa va l'avoir à l'oeil.
Quant à son côté "sale gosse" qui pousse les autres à la faute pour le plaisir de les voir se faire eng...er, là, je crains que ce ne soit dans son caractère.

A part ça, il continue à se laisser soigner sans pb (même pas peur des grands ciseaux quand j'ai coupé les poils autour du trou), mais avec une fâcheuse tendance à se lécher dès qu'il est plein de pommade. Enfin, ça a l'air d'être en bonne voie de cicatrisation.

Ce matin, longue promenade plutôt satisfaisante : j'ai choisi d'aller, au départ, dans un secteur de la forêt qu'il connaît très peu, je l'ai laissé renifler à droite et à gauche, mais... message et rappel dès qu'il tirait en bout de longe : au début, il s'arrêtait à 1 mètre de moi et repartait aussitôt, mais à force, comme je re-rappelais systématiquement jusqu'à ce qu'il vienne au contact, il a jugé plus simple de venir du premier coup...

Plusieurs rencontres, aussi : d'abord, un chat (qui a filé se réfugier en haut d'un chêne) : "tu laisses", j'ai continué ma route, il n'a pas trop insisté.
Puis un couple de chiens en libre avec leur maîtresse : Jules aurait bien été dire bonjour, mais le mâle n'était pas d'accord... je me suis donc écartée, au grand dam de Jules qui a manifesté bruyamment sa réprobation... quand on a été assez loin : devient prudent, le toutou...
Ensuite, deux chiennes qu'il connaît bien, gentille rencontre, sans excitation.
Et pour finir, dans la rue, la voisine qui partait : on a traversé en faisant attention, il lui a dit bonjour calmement, sans lui sauter dessus (gros progrès !), et comme on papotait, il s'est tranquillement assis pour attendre la suite des événements.

Une réflexion supplémentaire : si j'ai bien suivi hors du terrain tu aides Jules à monter dans la voiture, tu as tendance à le suivre en longe et sur le terrain subitement tout change tu restes là où il ne souhaite pas être, il ne peut aller là où il veut et donc Jules ne comprend plus... d'où peut-être cette activité incessante qu'il déploît sur le terrain. Si tu agis dehors comme sur le terrain Jules devrait apprendre à se poser je pense.

Catherine

OK, je vais essayer d'être plus "directive" en dehors du terrain !

Juste un truc : je ne l'aide pas à monter... je l'y pousse, quand il y met trop de mauvaise volonté

Je ne sais pas si directive est le terme je prends un exemple sur le terrain tu discutes avec les autres tu lui prêtes donc obligatoirement moins d'attention ; dehors tu dois aller où bon te semble et vaquer à tes occupations, la promenade doit aussi être la tienne et pas seulement pour l'unique satisfaction de Jules.

Il doit apprendre à partager et à ne pas faire que ce qu'il veut, à faire des efforts tout comme toi tu en faits.
Je ne sais pas si je me suis clairement fait comprendre???

Catherine

Oui, je vois ce que tu veux dire !

En fait, je crois qu'inconsciemment, hors du terrain, j'ai l'impression qu'il est suffisamment "contraint" du seul fait qu'il ne peut pas aller plus loin que le bout de la longe... surtout quand les autres peuvent gambader comme ils veulent... Alors, c'est vrai, j'ai tendance à lui "rajouter" un peu de liberté, en acceptant de le suivre jusqu'à l'arbre contre lequel il veut pisser ou jusqu'à la touffe d'herbe qu'il a envie de renifler, mais qui sont hors de portée si je ne dévie pas dans leur direction.

Dur, dur...

En fait imagine que la longe c'est le lien qui doit t'unir à Jules, ce lien est invisible entre mes chiens et moi mais il existe et il est aussi contraignant que ta longe. Il n'y a pas à culpabiliser. Mais il faut être logique si tu veux qu'un jour Jules te suive en libre il faut que tu lui fasses comprendre que c'est lui qui doit te suivre et non pas l'inverse , c'est toi le guide. Quand nous partons à la découverte de nouvelles balades je suis obligatoirement le guide celle qui indique la direction à suivre s'ils ne veulent pas me perdre ils sont donc obligés de m'avoir à l'oeil.

Catherine

Je me le copierai 100 fois, jusqu'à ce que ça me rentre dans le crâne !

je promène mon chien, ce n'est pas lui qui me promène. je promène mon chien, ce n'est pas lui qui me promène. je promène mon chien, ce n'est pas lui qui me promène. je promène mon chien, ce n'est pas lui qui me promène. je promène mon chien, ce n'est pas lui qui me promène. je promène mon chien, ce n'est pas lui qui me promène. je promène mon chien, ce n'est pas lui qui me promène. je promène mon chien, ce n'est pas lui qui me promène.

C'est chouette, de se sentir soutenue...

Kes, ECRIRE et pas faire du copié/collé !!

CATH ;CATHERINE : un peu d'humour pour dire : celà suppose t il que vous ayez , en tant que maîtres la même personnalité (en plus je réalise que vous avez le même métier !)tout ça pour souligner le post de Catherine Bambou Velours qui évoque "la longe virtuelle " dont elle bénéficie incontestablement ,mais qui est loin d'être "un fait certain" pour d'autres et y compris lorsque le lieu de ballade est une expédition nouvelle jusqu'alors inconnu du chien....En ce qui me concerne la longe virtuelle m'impressionne bcp .
Pour dire que peut être Cath Jules ne l'aurait pas ,même sur une nouvelle ballade avec son chien en liberté , et à mon avis ça ne remettrait pas en cause sa relation de complicité avec Jules car priorité ; chasse , curiosité........Chaque contexte amène des comportements "situationnels".
Grand Loup en "longe virtuelle "donc pas de longe devient immédiatement chien virtuel,et en longe pas encore complice et sceptique sur le plaisir partagé......

Ah bon, Catherine est retraitée ???

Sinon, aujourd'hui, Jules a eu – merci, Karine ! – une sacrée séance de longe, pas virtuelle du tout...
Tant et si bien que, quand c'est moi qui le tenais, il s'y est pris une patte – à moins qu'il ne se soit accroché sur un appareil, ou... les deux : toujours est-il qu'il a deux petites écorchures superficielles, mais... qu'il sautille sur 3 pattes.

Enfin, bien que je lui aie apparemment fait mal en voulant le soigner (il a couiné comme un perdu, alors que pour le "trou", il n'avait même pas bronché), il s'est laissé faire : j'ai pu nettoyer et "bomber" avec un antiseptique, en l'installant confortablement (pour lui...) sur mes genoux.

Demain est un autre jour... si je vois qu'il tire toujours la patte, on fera juste une mini-promenade hygiénique, et au pire, il ira faire ses besoins dans le jardin – et lundi, je l'amènerai chez le véto.
Mais j'espère qu'une bonne nuit le remettra sur pied !

Bonsoir,

retraitée j'aimerais bien....mais en semaine je suis "dompteuses de fauves" comme tu l'étais je crois ....

quand je parle de longe virtuelle je veux dire le lien affectif qui unit maître et chien...


Catherine

Ah, pour la retraite, tu verras, quand tu auras mon âge...
... tu ne regretteras absolument pas

En fait, il y a belle lurette que j'avais arrêté de "dompter les fauves" : je me contentais de tenir tête... à la DGRH, en tant que commissaire paritaire. Et de faire de la pao, ce qui est nettement moins "sportif" !

Quant au "lien affectif", y a des moments où Jules me donne l'impression de tenir surtout à sa gamelle et à son confort – et d'autres où il me fait fondre, avec ses câlins et son regard éperdu de tendresse.

Il manque un smiley qui serait l'inverse de , genre grosse léchouille affectueuse.

bonsoir,

je précise ma pensée : pour moi il y a un lien affectif de qualité entre un chien et son maître si la relation est équilibrée et harmonieuse c'est à dire si chacun y trouve son compte et si chacun reçoit autant qu'il donne. Mais ce qui me conviendra ne conviendra sans doute pas à Cath ou à Nathalie.... c'est à chacun de trouver le modus vivendi qui permet à chacun des partenaires de se sentir bien. Pour arriver à cela la communication entre le maître et le chien doit être de qualité (sans trop d'incohérences)...c'est ce que nous travaillons sur le terrain...

Pour tes dernières remarques, n'oublie pas que Jules peut aussi avoir envie d'un peu d'"intimité" et qu'il souhaite aussi peut-être ne pas avoir tout le temps sa maitresse sur le "dos".....

Catherine pour les léchouilles y aurait ça????

Moi ce que j'ai vu c'est : un jules qui revient quand tu l'appelles...
n'oublie pas que tu ne l'as que depuis juin...
et je peux te dire qu'il fait beaucoup de progrès.

après qu'il veuille partir quand il est en "cours" bah...
je trouve ça "normal", qu'il essaye de partir ou de te faire comprendre qu'il ne veut pas rester...
c'est pas si simple, ça demande des efforts de part et d'autre.

blinis m'a fait le coup au début elle ne voulait pas rester, et elle ne voulait pas entrer sur le terrain.
maintenant elle veut et rester et venir
c'est comme avec les enfants parfois il faut montrer que c'st bon pour eux après une fois qu'ils on fait la part des choses bah ils en redemandent

Comme tu en reparles Cath pour le travail de ce week end Jules est en longe et te place ainsi dans un lien d'exigence ou de ressenti pénible qui est plus "délayé" qd le chien est laché , même s'il n'obéit pas tjrs à nos attentes.
Avec Karine il y a eu Samedi du travail en suivi personnel avec la longe dont le maniement doit trouver une cohérence pour le couple .Si Jules semble vouloir se sauver , une analyse du "lien affectif technique" est intéressante :et tu peux en ressortir"bonne en longe"statut très enviable !Car le lien affectif pour calins , canapé et papouille tu en es satisfaite.

Rassurez-vous !

D'abord, Jules est en pleine forme : ses douleurs à la patte qui le faisaient clopiner à cloche-pied ont subitement cessé hier matin... dès qu'on a franchi le portail du jardin pour partir en promenade

Ensuite, je ne suis pas toujours "sur son dos" : il passe des heures à dormir, tantôt dans son dodo, tantôt sur son tapis, tantôt dans mon bureau, selon son humeur ; et, sauf quand il me gêne pour balayer, je lui fiche une paix royale ! idem quand il a envie d'aller faire un tour dans le jardin.

Enfin, j'essaie, même seule avec lui en promenade, d'appliquer ce que j'apprends sur le terrain pour le maniement de la longe (au fait, à défaut de mousqueton, j'ai trouvé un truc qui se visse, ça m'a l'air solide). Mais ce n'est pas toujours facile, ni techniquement (il y a vraiment trop de choses à penser et à contrôler à la fois !), ni... physiquement : bourrée de douleurs articulaires comme je le suis, y a des moments où ça finit par faire vraiment mal.

Et... je vois bien que Jules fait de bons progrès ; ce qui me désole, c'est que moi, j'en fais beaucoup moins

Belle et bonne séance aujourd'hui, ou Jules a appris plein de choses : s'il ne comprend toujours pas pourquoi je me détourne en lui disant "défends-toi" au lieu de voler à son secours quand Averel l'importune, il a bien pigé
- que la technique de sa copine Gallinette – s'assoir pour protéger ses fesses... – était d'une redoutable efficacité
– que finalement, il était bien plus en sécurité dans le groupe, où les autres font savoir à Averel que son comportement est inapproprié (merci en particulier à son copain Ness !) qu'en essayant de se défiler

Il a même osé une [timide tentative de] protestation... qui lui a valu d'être chaleureusement encouragé et félicité, cela va sans dire !

Du coup, il est rentré tout content*, et depuis, il "récupère" du sommeil du juste.

* pour info : quand il veut manifester sa joie, et vu qu'avec 1 cm de queue, il a peur que ça ne se remarque pas, il tortille tout son arrière-train... Averel y verrait-il une invite ???