Le Dulmuk

Chien désobéissant
Si le chien désobéit, c'est que son éducation a été trop tardive ou sporadique. Réprimandez-le mais évitez les punitions à contretemps dont il ne comprend pas le sens. On ne peut gronder un chien que lorsqu'on le prend sur le fait. Assurez-vous qu'il a compris ce que vous attendiez de lui et récompensez toujours l'ordre est bien exécuté.


Chien tireur
Lorsque vous sortez avec votre chien, vous appréciez sans doute peu qu' « il vous promène ».
Si vous vous contentez de résister à sa traction, il continuera à tirer.
C'est d'ailleurs de cette façon que l'on pratique pour le dressage des chiens de traîneau… Abandonnez le harnais et laisse de type « pêche au lancer » qui apprennent tout au chien, sauf à marcher au pied.
Utilisez un collier en chaîne et une laisse en cuir de bonne longueur. Détendez la laisse et ramenez le chien vers vous par des saccades brusques et brèves en disant : « Au pied ! » Détendez aussitôt la laisse et recommencez autant de fois qu'il sera nécessaire.


Chien aboyeur en l'absence du maître
La solitude est source de stress pour le chien. Essayez de lui faire croire à une présence (lumière, radio…). Si cela ne suffit pas, sortez et écoutez. Quand le chien se met à geindre ou à aboyer, entrez : NON !. Recommencez l'opération… le chien devrait s'habituer à des absences de plus en plus prolongées.
Sachez toutefois qu'un chien n'est pas fait pour rester seul des journées entières.


Chien poursuiveur
Le chien qui poursuit les vélos, motos ou voitures qui passent possède un sens aigu, trop aigu du territoire, parfois renforcé par l'attitude du maître qui tolère ou incite le chien à aboyer.
Réprimandez sévèrement le chien qui s'élance dangereusement derrière un véhicule. Au besoin, utilisez une longe. Dès que le chien démarre, donnez une violence traction sur la longe en commandant NON !
Un petit choc vaut mieux qu'un grand crac !


Chien baladeur
Le chien qui a toujours été tenu en laisse, savoure sa liberté dès qu'il a l'occasion et tarde à revenir quand on le rappelle.
NE COUREZ JAMAIS APRES LUI ! Sûr de votre présence, il s'écartera plus encore.
Au contraire, partez en sens inverse, en continuant à appeler. Accroupissez-vous, frappez dans les mains et reculez. Montrez-lui son jouet favori.
Lorsqu'il revient de lui-même, même s'il vous a fait languir, ne le grondez pas. Félicitez-le d'être revenu, caressez-le pour qu'il assimile retour et fête. Attendez pour le rattacher : il considèrerait cela comme une punition et tarderait plus encore à revenir une prochaine fois.


Chien fugueur
Le chien qui saute une clôture sait souvent où il va ! Il reste donc à déterminer ce qui l'attire tant au dehors. (chienne en chaleur),…
Il arrive que le chien s'enfuie parce qu'il est perturbé par l'absence de son maître. Il recherche alors un contexte social plus rassurant que cette solitude.
Ce comportement est difficile à corriger. Cachez-vous et surveillez le chien. Dès qu'il s'apprête à sauter la clôture, intervenez. Dites-lui NON. Appelez-le, attirez son attention sur autre chose (jeu, nourriture,…)
S'il persiste dans ses intentions, il ne vous reste qu'à rehausser vos clôtures.


Chien sauteur
Un chiot qui bondit d'allégresse sur son maître ou sur les invités, cela a son charme mais lorsqu'il s'agit d'un adulte qui, de plus, pèse 40 ou 50 kilos, cela est moins attendrissant !
Dès que le chien saute sur vous, repoussez-le fermement mais sans brutalité, et sanctionnez son attitude par un regard sévère et un silence réprobateur.
Recommencez chaque fois qu'il bondit et demandez à vos parents et amis d'en faire autant.


Chien rongeur
Le jeune chien fait l'apprentissage du monde…par ses dents. Evitez de regarder trop souvent sa bouche lors de la dentition. Si vous craignez une malformation, votre tension se répercutera sur lui et fera qu'aggraver le problème.
Toute frustration peut provoquer une réaction de défoulement : ronger les chaussures, les meubles, détapisser, ingurgiter des matières non alimentaires (pica)…
Si le chien dérobe un objet interdit ou mordille un meuble, réprimandez-le sur-le-champ. Dites-lui NON d'un ton ferme et sec. Au besoin, vaporisez de l'eau en direction de son museau. S'il renifle encore, recommencez, directement dans le nez, jusqu'à ce qu'il renonce.
Détournez son attention. Donnez-lui des jouets personnels (os en plastique, en peau de buffle,…). En aucun cas, ne le laissez détériorer des objets pouvant être source d'erreur de sa part (vieille pantoufle, morceau d'étoffe, de cuir,…)
Si le chien détruit en votre absence, il est vain de le punir. Au contraire la tension du chien qui attend le retour de son maître serait renforcée par la peur d'une punition qu'il n'aurait sans doute pas comprise. Essayez plutôt de feindre le départ, cachez-vous et surveillez le chien. Dès qu'il se met à mordiller un objet défendu, intervenez.


Manque d'autorité
D'instinct, le chien protège son foyer. Si on encourage les 1ers signes d'agressivité l'animal persiste dans ce comportement, on forme ainsi de très bons de chiens de garde.
Toutefois, si on veut que l'animal reste « vivable », il faut contrôler parfaitement ses élans, lui apprendre quand et pourquoi il faut mordre. Si vous désirez former un bon chien de garde et de défense, adressez-vous à un club de dressage, où des personnes compétentes vous conseilleront. L'escalade, dans l'agressivité est très rapide, et des conséquences peuvent être désastreuses.


Frustration
N'enfermez jamais votre chien dans une autre pièce quand vous recevez des étrangers. Au contraire, apprenez-lui les règles élémentaires de savoir-vivre.
Un chien isolé se sent frustré, de son territoire et de votre affection. Il n'en deviendra donc que plus agressif.
De même, à l'arrivée d'un autre animal ou d'un bébé, laissez le chien faire connaissance avec le nouvel arrivant. Soyez calme, naturel et parlez doucement. Toutefois, restez vigilant, surtout si votre compagnon a toujours été « chien unique ». Ne le laissez pas seul avec le nouveau : ne le rejetez surtout pas. Avec de la patience, on fait accepter n'importe quoi à un chien, même un chat. S'ils sont jeunes tous les deux, ils deviendront les meilleurs amis du monde. Ce que l'on traduit par « jalousie » est en fait une réaction normale de frustration : si votre chien montre de la réticence, provoquez une explosion de joie (jeu, caresse, rires,…).S'il s'agit d'un autre chien, emmenez-les tous les deux en promenade dans un lieu territorialement neutre.


Chien batailleur
Lorsque vous faites toujours la même promenade ou que vous vous rendez régulièrement au même endroit, le chien considère votre itinéraire comme son territoire. Les activités de marquage des mâles en témoignent. Ainsi, rencontrer un intrus sur le parcours constitue un défi qui peut se solder par une empoignade. L'attaque peut également être une riposte à une attitude de défi ou à une menace. Si votre chien se bat avec un congénère, évitez surtout de crier et de vous affoler. Cela ne fait qu'exciter les combattants. Tentez de séparer les antagonistes en soulevant, si possible, les 2 chiens par la queue ou par les postérieurs : cette position inconfortable détourne l'agressivité. Evitez de glisser vos mains parmi toutes ces dents : votre chien ne verrait pas la différence.
Sachez aussi que si les adversaires sont de forces égales, une « bagarre de rue » se limite en général à la soumission d'un des partenaires. Gardez donc votre calme, la plupart des catastrophes dans de telles situations sont dues aux cris hystériques des propriétaires affolés.


Chien voleur
S'il s'agit de nourriture, il sera difficile de faire admettre au chien que le rôti sur la table ne lui est pas destiné. Ne réprimandez que si vous prenez le voleur sur le fait. Et surtout, ne lui donnez pas, juste après un petit morceau pour le consoler. Il reste un système infaillible pour empêcher votre chien de voler : ne laissez rien à sa portée ! Si le chien vole des objets aussi divers que chaussettes, éponge, serviette de bain, vêtements… grondez-le puis détournez son attention sur un objet autorisé. Surtout, ne renforcez pas son attitude en le poursuivant et en luttant avec lui pour reprendre l'objet volé. Il prendrait cela à coup sûr pour un jeu très amusant…


Chien gratteur
Lorsqu'un chien vit à l'état sauvage, il gratte le sol et tourne en rond avant de se coucher, pour aplatir les herbes hautes.
Si votre gentil toutou gratte votre fauteuil favori, c'est pour y retrouver votre odeur, ou encore pour remettre la sienne dans un siège où s'est assis un étranger. Appelez-le, détournez son attention. Surtout, ne le forcez pas à sortir quand vous recevez des invités. Il serait frustré de son territoire.
Prévoyez un endroit propre au chien, où il pourra gratter à sa guise (panier, couverture, fauteuil personnel,…)


Chien creuseur
Les motivations de ce comportement sont diverses : nombre de chiens aiment creuser la terre, par nature. Certains relâchent ainsi une tension de frustration (ex. : si on chasse le chien au jardin)
Réprimandez le chien en train de creuser puis détournez son attention. Quoi qu'il en soit, si vous entretenez votre petit Versailles avec amour, n'adoptez pas un terrier !
Dites-vous aussi qu'un jardin doit être une aire de délassement, mais pas un pénitencier.

Chien arroseur
La propreté s'inculque au chiot dès son arrivée dans le foyer. La meilleure solution consiste à faire sortir le chien régulièrement et à surveiller.
Dès qu'il fait mine de « chercher un petit coin », mettez-le dehors et félicitez-le s'il a fait ses besoins à l'extérieur.
Si vous le prenez sur le fait, réprimandez-le et faites-le sortir. Si vous arrivez trop tard, contentez-vous d'éponger.
La solution « journal » est certes un procédé facile mais risque d'avoir des conséquences gênantes : que le chien ne fasse ses besoins QUE sur son journal.
La nuit, ou quand le chien doit rester seul, enlevez le bol d'eau.
Si un mâle adulte continue à arroser les meubles ou les objets dans la maison, cela peut avoir 2 raisons :
Ou bien cette attitude provient d'un sentiment d'insécurité ou, plus fréquemment de la volonté de marquer son territoire, surtout si plusieurs mâles fréquentent votre maison.
N'utilisez pas d'eau de javel pour nettoyer, mais plutôt un produit très parfumé.


Chien harceleur de mollet !
Il arrive qu'un chien trop cajolé, habitué à monter sur les genoux ait des attitudes… inconvenantes.
Cette simulation de coït exprime une certaine domination sur le maître…
Il est inutile de punir le chien qui agit de façon instinctive. Il suffit de refuser le jeu. Repoussez le chien fermement, prenez un ton et un regard sévères. Ne tolérez jamais ce comportement, sous peine de ne pouvoir maintenir le jeu dans les limites souhaitées.

Chien mordeur
Si votre chien vous pince un peu fort pendant le jeu, ne vous en prenez qu'à vous-même : il n'agit pas par méchanceté.
Par contre, s'il vous attaque délibérément, soyez vigilant. La morsure réelle est une réponse orale à un stress.
Si votre chien dort et surtout s'il a des longs poils devant les yeux, prévenez-le de votre présence. Ne jouez pas à le surprendre. La morsure, dans pareil cas est un réflexe-réponse à un mouvement rapide ou inattendu.
Un chien très attaché à ses maîtres peut être « hyper protecteur » et attaquer quiconque qui s'approche de ses maîtres.
Cela peut être le cas d'un chien malheureux, ballotté dans des familles peu accueillantes, avec des maîtres violents ou des refuges. Lorsque le chien se sent définitivement adopté par ses nouveaux maîtres, 3 ou 4 mois après son arrivée en général, il se sent le devoir de défendre sa famille contre quiconque approche.
Il arrive aussi que lorsque le maître lui-même ne se sent pas en sécurité, il communique sa tension au chien. Il s'agit d'un transfert de frustration qui se manifeste chez l'animal par une attitude agressive envers les tiers.
Ces comportements sont très difficiles à corriger. D'abord parce que le chien agit en toutes conscience pour protéger son maître, ensuite parce que les maîtres sont très attachés à ses « défenseurs ». Le dévouement entre les propriétaires et un tel chien est sans bornes.